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Papa et Maman brodent

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23 décembre 2007

La réponse

La réponse en image :

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Avec une pièce d'un euro.

Bravo à Corinne de Baucis et Philémon qui a trouvé. Il s'agit effectivement d'une paire de pique-cierges dont la hauteur est de 8 centimètres.

Ils faisaient vraissemblablement partie d'une valise-chapelle pour enfants afin qu'ils puissent jouer à dire la messe. Elles étaient composées le plus souvent d'un autel, d'un calice et d'une patène ainsi que du linge qui allait avec, à la même dimension.

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22 décembre 2007

Des Pique-Cierges

Ce matin en passant devant l'antiquaire que vois-je en vitrine :

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Prix abordable donc bien évidemment j'ai craqué. Cependant ils présentent une particularité, qui fait que cela ne m'a même pas enervé de voir à l'encan ce genre d'objet liturgique. Devinerez-vous quelle est cette particularité ? Puisque que nous sommes persuadés que tous vos cadeaux sont emballés, que les courses sont faites, les tenues pour les enfants trouvées (ça permettra d'ailleurs de faire la photo pour la carte de voeux ;), l'heure de la messe décidée, la nappe et les serviettes repassées et amidonées, vous avez tout le loisir pour réfléchir à la question... Réponse demain soir.

MERCI PAPA DE NE PAS JOUER ! ;)

20 décembre 2007

C'est la saison des voeux alors ...

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Impression sur rodhoïd et collage sur cartonette beige.
Un grand merci à Belette, pour les si jolis dessins.
En fait nous ne faisons jamais de photo des enfants
pour les voeux car nous appréhendons ce genre de
chose !

19 décembre 2007

Comme beaucoup

Comme beaucoup d'autres blogs, nous avons un certain nombre de passages (environ 400 visiteurs et 1000 pages vues quotidiennement). Mais quand on regarde les commentaires, le nombre représente un infime  pourcentage de la fréquentation. Il est sur que certains billets n'appellent pas de réactions et que des blogueurs se connectent plusieurs fois pour voir les commentaires, mais nous ne pensons pas que cela puisse représenter une telle différence. Alors d'accord on ne fait pas ça obligatoirement pour les commentaires, mais quand même un petit signe, ça fait plaisir et permet de mieux se "connaître". Donc si vous n'avez jamais osé laisser de commentaires, allez-y c'est le moment ! Pour vous présenter et dire ce que vous aimez ou n'aimez pas sur ce blog. Pour ceux qui ont déjà osé, vous pouvez aussi faire une piqûre de rappel...

17 décembre 2007

Les grandes antiennes O du temps de l'Avent

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Les sept antiennes qui se chantent au Magnificat du 17 au 23 décembre servent comme d'introduction solennelle à la grande fête de Noël. Elles commencent toutes par l'interjection O et on les appelle grandes à cause de leur solennité et des sublimes mystères qu'elles expriment. Ces invocations datent, pour le moins, du VI° siècle. Primitivement, il y en avait douze et on les chantait au Benedictus des Laudes. Au IX° siècle, on commença de les chanter au Magnificat des Vêpres. Dans certaines églises, elles étaient répétées après chaque verset. On les chante debout et elles sont doublées, même au rit semi-double (Bréviaire, rubrique du 3° dimanche de l'Avent). Aux jours de fêtes, elles sont chantées après l'oraison du jour, comme mémoire du temps de l'Avent.

17 décembre :
- O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ.
- O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.

18 décembre :
- O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
- O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

19 décembre :
- O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare.
- O Fils de la race de Jessé, signe dresse devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !

20 décembre :
- O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
- O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.

21 décembre :
- O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
- O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

22 décembre :
- O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
- O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.

23 décembre :
- O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
- O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !


Le rit parisien commence au 15 déc avec O Sapientia et décale les antiennes pour en insérer deux :

20 décembre :
-
O Sancte sanctorum, speculum sine macula Dei maiestatis, et imago bonitatis illius : veni ut deleatur iniquitas, et adducatur iustitia sempiterna.
-
O Saint des saints, miroir sans tache du Dieu de majesté et image de sa bonté, venez effacer l'iniquité et apporter la justice éternelle.

23 décembre :
-
O Pastor Isreal, et dominator in domo David, cuius egressus ab initio, a diebus æternitatis : veni ut pascas populum tuum in fortitudine, et regnes in iustitia et iudicio.
-
O Berger d'Israël et souverain de la maison de David, son chemin de liberté dès le commencement et pour l'éternité, venez nourrir votre peuple de courage, et régner avec justice et droiture

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16 décembre 2007

Bon plan !

Noël approche et il faut quand même acheter quelques babioles à nos chères têtes bondes. Nous ne savons pas comment c'est chez vous, mais alors à l'arrivée de Noël ils se lachent, quant à leurs désirs de jouets. Ils ne le font sûrement pas exprès (du moins nous espèrons...) mais à tous les coups l'on gagne ils choisissent les trucs les plus chers... et sans aucun interêt à notre humble avis de parents. Le soucis c'est quand ils choisissent le plus cher et que pour une fois vous vous dites effectivement ce serait l'idéal (parce que vous les avez déjà vus jouer avec et que vous aussi vous vous étiez bien amusés...) nous avons nommé... les K*A*P*L*A. Le gros baril de 1000 pièces est à plus de 200 euros... Alors on peut prendre moins de pièces mais en conclusion ... on ne peut pas faire grand chose avec. Et c'est là qu'intervient super-maman-brode... elle est allée chez le marchand de bricolage à l'enseigne verte et elle a acheté ça (21 euros sisi !) :

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   Recto              -                Verso

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Le système d'accroche à décrocher (tout facile)  afin d'otenir les lamelles

On ne vas même pas s'enquiquiner à tout défaire, les enfants seront ravis de s'en occuper. Le tout dans un grand sac de tissus (genre aumonière géante qui sera reconverti dans la foulée en sac de rangement) que Maman Brode va réaliser avant le 24 au soir.

On dit merci qui ?

15 décembre 2007

Gaudete

Le troisième dimanche de l'Avent, appelé "Gaudete" ("Réjouissez-vous... !"), marque un temps de joiechas_rose_det particulière dans l'attente vigilante de Noël et de l'avènement du Christ. Il est célébré le 2e dimanche avant le 25 décembre.

Durant ce dimanche, tout comme durant le quatrième dimanche du Carême (appelé Laetare), les ornements violets peuvent être remplacés par une autre couleur liturgique : le rose. Le rose étant un violet adouci.

"Gaudete" correspond à la première parole chantée ou dite dans le rituel latin de la messe de ce jour (aussi bien la messe tridentine que la messe dite de Paul VI, traduite en français et dans d'autres langues vernaculaires). Il s'agit du début de l'introït, tiré de l'Épître de saint Paul aux Philippiens (4,4-6) ; la suite est le 2e verset du Psaume 84.

Les autres textes et chants de ce dimanche ont la même tonalité d'espérance joyeuse.

Texte de l'introït Gaudete :

GAUDETE in Domino semper : iterum dico, gaudete !
Modestia vestra nota sit omnibus hominibus : Dominus enim prope est.
Nihil solliciti estis : sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum.
- Benedixisti, Domine, terram tuam ; avertisti captivitatem Jacob.

"Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; oui, je vous le répète, réjouissez-vous !
Que votre bonté soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien, mais dans une prière fervente, faites connaître vos besoins à Dieu.
- Tu as béni, Seigneur, ta terre ; tu as ramené les captifs de Jacob."

13 décembre 2007

Première Communion préparation

Et voila ça devait arriver ! N° 1 fera sa première communion lors de la Messe de la Nativité ce 24 décembre. Cela s'est décidé il y a 15 jours. Y a pas à dire, on a un Curé super, qui autorise les premières communions non pas en fonction de l'année de catéchisme, mais en fonction de l'enfant, de sa préparation à la maison  et de sa demande. Seule condition avoir atteint l'âge de raison.

Pas de grand tralala, pas de tonnes d'invités (la communion des saints ça fonctionne), mais quand même quelques images pieuses à imprimer et des pochons de dragées à personnaliser. Les images pieuses ont été achetées chez les Petites Soeurs de la Consolation (le lien est dans les sites de vente par correspondance). Pour le pochon de dragées on voulait une petite touche tradi, c'est réussi avec les cornets de dragées (achetés sur internet pour un prix très raisonnable), et légèrement modernisés grâce à l'impression sur rodhoïd qui est fixé grâce à une mini-attache parisienne. Bon allez on y retourne on a quand même un peu de découpe à faire ;)

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12 décembre 2007

Petits présents pour les enfants du Caté

Officiellement sur notre paroisse, le caté ne commence qu'en CE2, mais depuis maintenant 2 ans, avec l'accord de notre curé, MB a repris le groupe de caté pour les enfants de CP et de CE1. Une séance tous les 15 jours. Pour aujourd'hui elle avait préparé un petit cadeau pour chaque enfant (la panoplie n'est pas complète... il y a 5 enfants dans le groupe) :

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Un grand merci à Vivre à la Campagne qui a très gentiment mis son gabarit d'ange en ligne. Elle a fait paraitre tout plein de déclinaisons de ce gabarit en feutrine, en zinc, en sablé.... toutes les photos sont sur son blog.


Edit : Je ne résiste pas, ça n'a rien à faire dans ce billet mais tant pis. Noël est vraiment bientôt là MB a ressorti :

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11 décembre 2007

Nostalgie

Souvenez vous ... pour ceux qui avaient la télévision (ce qui exclut déjà MB !) :

Des dessins animés et des feuilletons comme La Petite Maison dans la Prairie, Prince Noir et Le Club des Cinq !

10 décembre 2007

Notre crèche (5)... et fin


l'éléphant a été acheté dans un boui-boui, afin de compléter la crèche.
Les contenants pour les trésors des mages sont des coupelles à escargots...

On appelle traditionnellement rois mages (en fait les mages dans l'évangile selon saint Matthieu) les visiteurs qui vinrent adorer Jésus et lui apporter des cadeaux peu après sa naissance.

Ce que dit la Bible : Les mages sont évoqués uniquement par l'évangile selon Matthieu, mais celui-ci n'en fait pas des rois, ne leur donne pas de noms et ne précise pas combien ils sont. Ils sont guidés par l'éclat d'une étoile et prévenus par l'annonce d'un ange. Ils offrent des cadeaux au Christ : « Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe. » (Matthieu, II:11) Matthieu signale aussi que ces mages venaient d'Orient. Il devait donc s'agir de membres d'une classe sacerdotale importante, comme il en existait alors chez les Perses, ayant à la fois un rôle politique, religieux et scientifique. Autrement dit des païens, ou plutôt des gentils (goïms), comme on les appelait alors.

La tradition : L'évangile ne mentionne ni le nombre de trois, ni ne leur donne la qualification de rois. On pense que ce nombre provient des trois cadeaux apportés (or, encens et myrrhe) et que le prix de ces denrées à l'époque laissait supposer une fortune personnelle importante des mages en question. Ces présents sont — dans la religion chrétienne — associés à Jésus qui est roi (l'or), Dieu (l'encens, utilisé pour le culte) et vrai homme, donc mortel (la myrrhe servait à embaumer les morts préfiguration de la mise au tombeau). Pour la tradition, les mages sont au nombre de trois : Melchior, Gaspard (ou Gaspar) et Balthazar (ou Balthasar). Gaspard, au teint asiatique, apporte l'or, Melchior, à peau claire, l'encens, et Balthazar, à peau noire, la myrrhe . Ce sont eux qui trouvent le lieu de naissance de Jésus Christ. Leur visite est célébrée à la date du 6 janvier, jour de l'Épiphanie.

Dans les premiers récits apocryphes les mages ne sont ni rois ni nommés. Selon le plus ancien d'entre eux et le plus influent, le Protévangile de Jacques, (cité par Clément d'Alexandrie et Origène au 2ème siècle) les mages sont anonymes et viennent d'orient, sans plus de détails (Protévangile de Jacques - § 21.1). Il en est de même pour le Pseudo-Matthieu, recension latine du Protévangile et tout aussi célèbre (fin du 6ème siècle, début du 7ème) (Pseudo-Matthieu - §16.1). Ce sont les textes ultérieurs qui les transformeront en rois, peut-être pour montrer la réalisation des prédictions de l'Ancien Testament (Psaumes, LXXII:10, ainsi que plusieurs versets d'Ésaïe). Les noms traditionnels de Gaspard, Melchior et Balthazar apparaissent pour la première fois dans un manuscrit du 6ème siècle, conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris et intitulé Excerpta Latina Barbari. Ils y sont désignés sous les noms de Bithisarea, Melichior et Gathaspa. A la même époque, au VIe siècle, ils apparaissent dans un écrit apocryphe, l'Évangile arménien de l'Enfance, qui leur donne les noms de Balthasar, Melkon, et Gaspar. Le premier aurait été roi de l'Inde, le second roi des Arabes et le troisième roi des Perses (Iran). Ce troisième nom rejoint la légende qui entoure le roi Gondopharès 1er qui aurait été converti par l'apôtre Thomas ("Actes de Thomas")

Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine les nomme même dans trois langues différentes: Appellius, Amérius, Damascus en latin ; Galgalat, Malgalat, Sarathin en hébreu ; Caspar, Balthasar, Melchior en grec. Conformément à l'Evangile, ils sont "mages" et non "rois". Voragine mentionne aussi les corps des trois mages. Selon lui, ils avaient d'abord été enlevés par Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, puis transportés à Constantinople, puis transférés à Milan par l'évêque saint Eustorge, avant d'aboutir à Cologne, sur ordre d'un empereur germanique qu'il appelle Henri.

Source Wikipédia


Si vous souhaiter voir tous les personnages ainsi que les décos de Noël en diaporama il suffit de cliquer LA


Edit ... Si vous avez lancé la musique, vous risquez de nous bénir. C'est le genre de chanson que l'on arrive pas à se sortir de la tête... Bonne journée avec Sheila ;)

9 décembre 2007

Notre crèche (4)

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celui-ci ne fait pas parti du même modèle de crèche...

Lc 2,1-20

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

L’Ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

Et soudain, il y eut avec l’Ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. »

Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux : "Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur.

Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé.

7 décembre 2007

Notre crèche (3)

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Cherchez l'erreur... il s'agit de Sainte Bernadette,
mais on la trouvait crôôôô mignone...

Les bergers d'Israël dans la tradition juive : Les textes de l’Ancien Testament parlent souvent des patriarches d’Israël comme autant de "bergers" dans le sens premier du terme. Voici par exemple Jacob au service de Laban, (Gn 30,36), les fils de Jacob (Gn 37,13-14 ; 46,34 ; 47,3), avec une mention spéciale pour Joseph (Gn 37,13-14), Judas, (Gn 38,12-13), Moïse (Ex 3,1), David (lSam 16,11 ; cf. Ps 78,70-71), les “ tentes ” des bergers dans le Cantique des cantiques (Ct 1,8...). Mais dans les commentaires juifs, le titre de "berger" peut être lu comme le symbole de ceux qui président une communauté ou de ceux qui savent gouverner sagement les facultés de l’être humain. Le métier de berger est considéré comme un art qui prépare à l'exercice de l'autorité royale soit sur un peuple soit sur les éléments composites de notre propre personne : le berger peut aussi représenter un maître ou docteur de la loi : chez Philon, Dieu lui-même est un berger qui paît l'univers entier, en le soutenant par sa Parole, le Logos : parole de sa Loi, qui est juste et droite. Moïse est berger de troupeau, il éduque les filles de Gétro et veille, comme un berger, sur les pensées du beau-père avant de devenir le grand gardien de la loi du Seigneur. Plus généralement, l'esprit de l'homme qui guide les sens avec un art pastoral suit les instructions de la Loi naturelle est aussi un berger .

Les bergers de Bethléem dans la tradition de l’Eglise : En partant d'Origène jusqu'au XIVe siècle, on a relevé une quinzaine d'auteurs qui ont fait un commentaire de l’adoration des bergers de Bethléem (Lc 2,8-20). De façon générale Luc propose un sens littéral, historique, fondamental. Il concerne les bergers de Bethléem, entendu au sens propre du terme, les gardiens de troupeaux de moutons. Illuminés par la révélation céleste, et avertis par l’ange à propos du Christ sauveur et Seigneur né à Bethléem, ils rendirent visite au nouveau-né puis ils annoncèrent à tous ce qu'ils avaient vu et entendu. Nous n’avons pas en droit de mettre en doute les éléments réels de ce récit. Au delà de ce sens littéral et historique de base, les auteurs reconnaissent en dans ce passage de l'Evangile de Saint Luc un sens qu'ils appellent typologique, spirituel, mystique ou moral, et qui renvoie à la vie des disciples après Pâques et à la vie de l’Eglise. Les gestes et les paroles des bergers sont mises en relation avec la foi et l’activité que les disciples de Jésus ont eue quand leur esprit fut illuminé par la révélation de la résurrection. Les bergers de Bethléem sont l’image des bergers de l'Eglise qui comme ces bergers de Bethléem annoncent à tous la révélation reçue. Sur cette dimension ecclésiale, il y a un accord et une continuité surprenante. Quelques-uns précisent plus en détail qui sont les bergers de l'église : les disciples de Christ, les apôtres qui annoncent l'évangile, l'apôtre Pierre, les évêques, les prêtres, les diacres ou les recteurs de monastères, les prédicateurs, les docteurs de l'église, ceux qui s’occupent au moins de deux ou trois personnes…

Les Bergers de Bethléem dans l’Ecriture : La tradition a fait le lien entre les bergers de Bethléem et les pasteurs de l’Eglise parce que l’Ecriture elle-même y encourageait. L’évangile de Luc de l’adoration des bergers contenait déjà une série de motifs pascals : la gloire du Seigneur, les titres du Christ… À Bethléem et à Pâques, un signe est offert : à Bethléem, le signe est un enfant enveloppé en bandes, couché dans une mangeoire (Lc 2,11) ; à Pâque, le signe est constitué par un tombeau vide dans lequel le suaire et les bandelettes sont à leur place (Lc 24,5) (1) . À Bethléem, le nouveau-né invite à se demander : qui est cet enfant ? et la réponse est donnée par l'ange : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, le Christ, le Seigneur (Lc 2,11). Au sépulcre, l'absence du corps de Jésus suscite la question : où est le Seigneur ? Et la réponse vient aussi des anges : il n'est pas ici, il est ressuscité (Lc 24,6). Les bergers de Bethléem sont évangélisés : ils sont bouleversés par la gloire du Seigneur qui, par son ange, leur annonce l'événement de Noël. Ils vont voir et trouvent Marie, Joseph et l'enfant. Ensuite, il deviennent évangélisateurs : ils parlent, ils font connaître à tout le monde ce qu’ils ont entendu et vu. Tous s'émerveillent, et Marie garde toutes ces choses en son cœur. 

Et les bergers repartent louant et glorifiant Dieu. Les bergers anticipent l’expérience des disciples qui sont d’abord évangélisés, par Jésus bien sûr mais aussi par l’ange du matin de Pâque, et qui ensuite sont devenus des évangélisateurs.

(source site Marie de Nazareth)


(1) Ce n'est pas trop le moment, mais voici une petite explication quant au passage de l'Evangile où Pierre et Jean arrivent au tombeau vide. Le texte dit "il vit et il cru...". Il vit quoi au juste : les linges à leur place. En quoi cela peut-il faire croire à une résurrection. Problème de traduction encore une fois… : les linges sont affaissés, c'est à dire qu'ils n'ont pas bougé, le corps a simplement disparu.

7 décembre 2007

Notre crèche (2)

Après la Sainte Vierge, Saint Joseph. Comme vous pouvez le remarquer sa représentation est tout aussi peu courante que Notre-Dame. Il est représenté assis, (MB dirait qu'elle lui trouve une légère ressemblance avec un enfant qui fait son apprentissage de la propreté...) et surtout très jeune alors que l'iconographie et la statuaire traditionelles le répresentent quasiment toujours sous les traits d'un homme d'âge mûr. Mais que savons-nous vraiment de saint Joseph ?

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A vrai dire, nous ne savons pas grand-chose de lui, si nous nous en tenons aux évangiles: saint Marc n’en dit rien du tout, saint Jean ne le cite que deux fois (Jn 1,45 ; 6,42). Il est vrai que ces deux évangélistes commencent leur récit (après un prologue) au début de la vie publique de Jésus. Matthieu et Luc qui nous parlent de l’enfance du Seigneur, seront donc les sources privilégiées. Mais les 25 citations en saint Luc et les 17 mentions en saint Matthieu ne fournissent guère d’éléments. Nous ignorons tout du lieu et de sa date de naissance et aucune parole de saint Joseph ne nous est transmise. « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus» (Mt 1,16).

Dans le dessein de Dieu, le nom de Joseph est uni dans le temps et l’éternité à celui de Marie et de Jésus. Plus encore que saint Jean-Baptiste qui annonce l’Agneau de Dieu, Joseph est le serviteur silencieux de la Parole qui s’efface derrière sa mission avec laquelle il fait corps jusque dans son nom : « celui qui fait grandir, qui veille sur la croissance » du Fils de Dieu. Il le fera dans un renoncement exemplaire, que la sobriété des récits matthéens de l’enfance parvient à bien mieux rendre que tous les commentaires théologiques.

Après Marie, saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Saint Grégoire de Nazianze écrivait de lui : "Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur". Nul doute que saint Joseph a reçu toutes les grâces nécessaires pour exercer cette paternité unique qui constitue sa mission particulière. Aussi sommes-nous en droit de penser qu’il fut parmi les fils des hommes et bien sûr après le Christ, celui en qui le Père s’est le mieux reflété.

Tout au long de l’histoire de l’Eglise, de saint Irénée, saint Ephrem, saint Basile à saint François de Sales, sainte Thérèse d’Avila, saint Vincent de Paul, en passant par saint Augustin, saint Bernard et tant d’autres, que d’inspiration puisée auprès de l’humble charpentier devenu l’ombre du Père en vertu de sa mission dans le mystère de l’Incarnation. Et les papes ne sont pas les derniers à chanter la gloire de saint Joseph ! De Pie IX à Jean-Paul II en passant par Jean XXIII (pour ne citer que les plus proches) que de confidences sur l’intimité de leur relation avec le protecteur de l’Eglise universelle.

Car de même que Marie continue, au cœur de l’Eglise, son ministère maternel d’enfantement de l’Homme nouveau, ainsi saint Joseph continue-t-il à veiller sur la croissance du Corps mystique de Celui sur qui il reçut autorité paternelle. En cette époque où notre civilisation occidentale vit une crise de paternité qui ébranle jusqu’aux fondements mêmes de notre société, au moment où les psychologues, sociologues,…cherchent de nouveaux modèles du père, peut-être ferions nous bien de tourner nos regards et nos cœurs vers celui qui incarna, au cœur du monde, cette paternité divine « de qui toute paternité tient son nom au ciel et sur la terre » (Ep 3,15). Pourquoi ne pas suivre l’exemple du « bon pape Jean XXIII » qui avouait en toute simplicité : « Saint Joseph, je l’aime beaucoup, à tel point que je ne puis commencer ma journée, ni la finir, sans que mon premier mot et ma dernière pensée soient pour lui ».

(source site Marie de Nazareth)

6 décembre 2007

Saint Nicolas

ST_nicolasSaint Nicolas est né à la fin du IIIe siècle en Lycie (sud de l'actuelle Turquie). Il était évêque de Myre. C'était un homme réputé pour sa bonté. Mais dans les faits, rien ne le prédisposait à devenir le saint homme qui distribue des cadeaux aux enfants...

Lors des Croisades, on a retiré ses reliques de l'église de Myre pour les transporter à Bari, en Italie. Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges. A cette époque, il était fréquent de recueillir des reliques de saint... et l'authenticité importait peu! Il l'offrit à l'église de Port. Devenue lieu de pélerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Ce brave homme devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire, qui trouve la mort à Nancy.

Saint Nicolas a réalisé plusieurs miracles, comme celui d'avoir resuscité trois enfants. Une chanson populaire raconte l'histoire de trois petits enfants partis glaner dans les champs... A la nuit tombée, perdus, il frappent à la porte d'un boucher. A peine entrés, il les tue, les découpe et les met au saloir... Sept ans plus tard, saint Nicolas passant par là, leur redonne la vie...

Saint Nicolas devient alors le protecteur des enfants. C'est aussi le saint patron des jeunes hommes non mariés. Saint Nicolas est aux garçons ce que Saint Catherine est aux jeunes filles. C'est aussi le patron des navigateurs : il a contribué à sauver des équipages de la tempête.


Désolé, nous n'avons pas trouvé de fichier son uniquement...

5 décembre 2007

Notre crèche (1)

Quelques temps avant notre mariage, nous nous demandions ce que nous allions acheter comme crèche. Santons Provençaux (Carbonnnel, Escoffier, Artera...), Cassegrain... En nous demandant combien d'années il faudrait avant de pouvoir réunir assez de santons pour ne pas avoir une crèche étique. Les amis de Papa Brode ont résolu l'affaire. Leur cadeau de mariage c'était LA crèche. Attention, pas la Sainte Famille, ou l'âne et le boeuf hein. Tout au long du repas, un nouveau paquet nous arrivait... Au dessert nous nous retrouvions les heureux possesseurs d'une crèche des Petites Soeurs de Béthléem. Depuis nous avons acheté le dromadaire (créé quelques temps après, mais l'éléphant quant à lui ne fait pas parti du lot) et c'est tout car il n'y a pas d'autres santons.

La particularité de cette crèche tient en partie à la position de la Sainte Vierge qui est allongée. Dans les représentations du III° siècle au XIII° siècle, la Nativité sur bas-reliefs représente la Vierge allongée à côté de l’Enfant. Après les études de saint Thomas et de saint Bonaventure au XIII° siècle, il est impossible de représenter l’accouchement de la Vierge comme celui des communs mortels ; dès lors, Joseph et Marie sont représentés à genoux, adorant leur enfant.

Moralité notre crèche n'est pas très juste théologiquement parlant, effectivement la Sainte Vierge n'a pas connu les douleurs de l'enfantement. Mais cette représentation est peut être tout simplement une représentation d'une Vierge de tendresse, sur le même principe que les icônes russes qui représentent la Sainte Vierge avec l'Enfant Jésus, dont voici l'explication : l'enfant se réfugie dans les bras de sa mère, ou bien la regarde en s'accrochant à son manteau et lui tend la main. La tête de Marie est tournée vers lui dans un geste très doux. La dénomination russe représente plus l'attendrissement de Jésus par l'intercession de sa mère auprès de lui.

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Voila le premier volet. Nous allons essayer de faire un petit billet avec les différents personnages au fur et à mesure des jours qui passent. Si ça vous enquiquine, dites le nous.

4 décembre 2007

Pélerinage pour le 8 décembre

Pour les parisiens et les franciliens
PELERINAGE A NOTRE-DAME DES MIRACLES
(Saint-Maur-des-Fossés)

Qui saurait dire pourquoi le dernier grand pèlerinage à Notre-Dame des Miracles de Saint-Maur des FossésNDM s’est déroulé en 1968 ? Ce pèlerinage se déroulait depuis bientôt neuf siècles, à certaines heures il s’était vu aussi important que l’est celui de Lourdes de nos jours. Pourquoi cette image attirait-elle tant de monde ?

Si l’on en croit la tradition, cette statue ne fut pas faite de main d’homme. En effet, avant de s’appeler Notre-Dame des Miracles c’est sous le nom de Notre Dame de l’Achyropis qu’elle fut vénérée car on la disait « achyropoïete ». L’événement est survenu au XI° siècle, tandis que la querelle de l’iconoclasme durait encore et que déjà on parlait de l’Immaculée Conception. A cette époque aussi les biens d’Eglise se voyaient menacer par les grands féodaux en mal d’apanage. C’est à propos de l’un d’eux, Guillaume de Corbeil dit « Guerlenc », que le miracle s’est produit. Chassé de ses fiefs normands par son cousin le duc Guillaume, il obtint du roi de France Henri Ier d’être l’avoué de l’abbaye des Fossés. Ses moeurs féodales ne tardèrent pas à inquiéter le Roi et les moines. Cependant, l’âge aidant, après bien des malheurs personnels, sa santé vint à se détériorer.

Guillaume fit voeu à la Vierge Marie de se faire moine à l’abbaye des Fossés, s’il venait à guérir. La réponse ne tarda pas à venir et Guillaume devint moine. Il entrait dans une abbaye qui depuis un siècle était en reconstruction suite aux destructions des invasions normandes. Il constata le mauvais état des images du Christ et de la Vierge Marie, aussi résolut-il d’en commander de nouvelles au sculpteur Rumolde. Il fut décidé de commencer par l’image de la Vierge Marie. Rumolde venait à peine de s’attaquer au bois pour lui donner forme qu’il s’entendit appeler au dehors de la chapelle qui lui servait d’atelier, mais après de vaines recherches il revint à son ouvrage qu’il eut la surprise de trouver complètement achevé. La Vierge Marie eut l’occasion par la suite de lui apparaître sous l’aspect de cette image et de le guérir d’un mal mortel. Ces faits se seraient produits le 10 juillet 1068.

Dès l’origine, le pèlerinage fut associé à celui des reliques de saint Babolin, premier abbé de l’abbaye des Fossés, et de saint Maur, abbé de Glanfeuil dont les reliques arrivèrent à l’abbaye en 868. Cette abbaye des Fossés fondée par les Mérovingiens et les reliques de saint Maur sont à l’origine du nom de la ville actuelle de Saint-Maur-des-Fossés

L’époque médiévale voit passer des pèlerins prestigieux : Philippe Auguste, saint Louis, l’empereur Charles IV, Louis XI. Autour du XIII° siècle, le vocable de Notre- Dame des Miracles lui est donnée, tant elle fait de guérisons. Au XV° siècle, le Pape Sixte IV, qui s’intéresse à l’Immaculée Conception, accorde une importante indulgence aux pèlerins qui réciteront l’oraison à Notre-Dame des Miracles devant la vénérable image. Son successeur Innocent X au XVII° siècle accordera une indulgence plénière. Au cours de ce même siècle est fondée la Confrérie de Notre-Dame des Miracles, approuvée par Urbain VIII. Une confrérie de prêtres se constitue autour du Père de Condren et d’Adrien Bourdoise, on y rencontre Monsieur Olier, saint Vincent de Paul, parfois saint François de Sales. C’est avec l’aide de Notre-Dame des Miracles que se prépare le renouveau spirituel d’une France très éprouvée par les guerres de Religion. La vénérable Mère Mechtilde du Saint Sacrement viendra aussi. Anne d’Autriche viendra demander un fils, et comme le château de Saint-Maur a joué un rôle dans l’affaire on peut penser que le pèlerinage fut suivi d’effet. La statue fut cachée pendant la tourmente révolutionnaire. Le pèlerinage reprend de plus belle au XIX° siècle, Pie VII renouvelle les indulgences. L’abbé de Geslin, miraculé de Notre-Dame des Miracles, sera le fondateur du séminaire français de Rome. François Libermann trouve au pied de Notre-Dame des Miracles ce qu’il recherche et l’inspiration pour la fondation des Pères de Saint Esprit.

Les grâces répandues par le pèlerinage sont innombrables, les guérisons spectaculaires.

En 1907, Monsieur Roume, chargé de la restauration de l’image se voit aussi « miraculé » ; il fera une copie de la statue pour l’église de Masseret, dans le diocèse de Tulle, qui fait l’objet d’un pèlerinage.

Après 1968, la dévotion est restée quasi clandestine, beaucoup de cierges, quelques saintes femmes montant la garde le chapelet à la main, des pauvres isolés venant quémander une guérison, mais point de pèlerinage.

En 1988 , lors de l’année mariale, un couple de fidèles vint demander la restauration du pèlerinage à l’évêque de Créteil. La statue vint donc présider la cérémonie mariale organisée pour le diocèse à Rungis. L’église Saint-Nicolas qui conserve la statue depuis 1790, fut déclaré sanctuaire jubilaire en 2000 et accueillit le premier pèlerinage des familles le 9 décembre. A partir de 2002 le pèlerinage des familles s’est perpétué le samedi le plus proche du 8 décembre. En 2002, des guérisons surprenantes ont été constatées, comme si Notre-Dame voulait signifier qu’elle attendait ses enfants.

Cette année, le pèlerinage se déroulera à Saint-Maur-des-Fossés ce samedi 8 décembre. Il partira de l’église Notre-Dame du Rosaire à 14h30 pour rejoindre l’église Saint Nicolas où la messe de l’Immaculée Conception sera célébrée à 17h00. Venez en famille, la marche n'est pas très longue et est faisable par de jeunes enfants sans aucun problème. Prévoir tenue chaude et chapelet... Pour les scouts l'uniforme est de rigueur.


Edit de 20h30 : nous tenons à préciser que le texte historique de présentation du pélerinage n'est pas de nous mais d'un personne à l'origine de sa renaissance. Historien par passion,  il est capable de parler de Notre-Dame des Miracles pendant des heures sans lasser son auditoire, en prenant des angles surprenants pour les incultes que nous sommes  comme la mode et les différents type de drapés au moyen-âge afin de dater avec précision la statue...

3 décembre 2007

Gros plan sur...

Comme expliqué rapidement dans le billet précedent, afin de permettre aux enfants de "comprendre" la démarche de l'Avent et l'avancé vers Noël, les petits anges porte-lumière (de chez Cassegrain) rythme chaque jour leurs efforts en se rapprochant de la crèche afin d'être au plus près de l'enfant Jésus le soir du 24 décembre.

Certains soirs il y a des cris des pleurs et des grincements de dents, quand ils n'avancent pas au même rythme... logique. Certains jours des anges font des avancés en journée, sans raison, bougés par de petites mains malhabiles ou d'autres fois avec raison par l'un d'entre nous, lorsqu'un enfant fait un effort particulier (mise de table en place sans avoir demandé (rassurez-vous extrêment rare !)). Mais ne nous leurrons pas le soir fatidique ils sont tous bien arrivés...

Au début nous utilisions la bougie (genre bougie d'anniversaire torsadé de dizaine) mais c'est assez instable et les santons se retrouvaient couverts d'une pellicule de cire. Assez rapidement nous avons eu l'idée de la bannière et avons donc remplacé la bougie par un tourillon de bois. Les prénoms des enfants sont imprimés , il suffit ensuite de les coller sur les tourillons.

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2 décembre 2007

1er dimanche de l'Avent

Cliquez sur le titre que vous souhaitez entendre
Petite précision tendez bien l'oreille sur le chant Venez Divin Messie,
vous devriez reconnaitre PB chez les basses et MB chez les soprani.

Réalisation du week-end.

Dans la série crèche :

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Les rois mages sont dans l'entrée, sur le bureau... Ils ont de la route à faire. De la même façon que les petits anges des enfants qui cheminent plus rapidement afin d'être arrivés pour le soir de Noël. Nous avons pris des petits anges en remplacement des moutons. Il s'agit des anges porte-lumière de chez Cassegrain, et une petite bannière maison avec le prénom de l'enfant. Ca commence mal : aujourd'hui ils n'ont pas avancé...

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Dans la série sapin :

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Dans la série divers :

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2 décembre 2007

Couronne de l'Avent

A la demande de C'est celui qui dit qui y est ! notre couronne de l'avent. Comme nous sommes en appartement et que franchement, nous préfèrons en profiter, plûtot que de la mettre à la porte aussitôt après l'avoir réalisée, nous la posons sur un grand miroir :

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il y a des petits anges en verre ainsi qu'une pampille mais ça ne se voit pas...

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Une vue globale. Vous reconnaissez les bougeoirs achetées la semaine dernière.
Même le petit chasseur de la pendule s'est vu adjoindre un petit buisson de saison.

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