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Papa et Maman brodent
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24 mars 2009

Quand y en a marre !

Ca fait quelques jours que je rumine, que ça m'énerve, que ça me chatouille en un mot que ça me GONFLE et oui et avec des majuscules à toutes les lettres. Quoi donc me direz-vous ? Il suffit de regarder la catégorie dans laquelle est posté ce billet pour se douter qu'il sagit du déchainement médiatique, qu'une fois encore, notre Saint-Père a à subir... Et je tombe aujourd'hui sur deux articles qui résument bien ma colère. Aussi je vous les partage. C'est long, mais ça vaut le coup :

C'est LA pour le premier et ICI pour le second.

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11 mars 2009

J - 9 !

Pourquoi J - 9 ? pas la date d'une échographie, ni d'un quelconque événement. Non M'dame ! Il n'y a rien de quelconque dans l'événement, croyez-moi ! Car le 19 mars toute l'Eglise, du Ciel et de la Terre, fête Saint Joseph, patron de l'Eglise.
Nous vous proposons ce texte de Neuvaine que nous avons eu lorsque PB et moi étions "jeunes" et que nous n'étions rien que des.... amis d'une même bande joyeuse et chantante !

Premier jour : Glorieux et aimable Joseph, je viens vous invoquer pendant neuf jours sous un titre qui vous est cher. Vous avez beaucoup aimé le Cœur de Jésus et ce divin Cœur vous a infiniment aimé ; vous en êtes vraiment l’ami par excellence. Autre est la clarté du soleil, autre la clarté de la lune, et une étoile diffère d’une autre en éclat. Ainsi les saints diffèrent entre eux. Tous furent les amis du Cœur de Jésus, mais vous l’avez été plus qu’eux tous, après la Bienheureuse Vierge Marie . Aussi tous s’inclinent devant vous. L’ancien Joseph vit le soleil, la lune et onze étoiles l’adorer. Or Jésus, Soleil de Justice, Marie, douce comme la lune, les apôtres et les saints, brillants comme des étoiles, se sont inclinés devant vous.
Je me joins à eux, ô Joseph, je vous salue, ô doux modèle et patron et vous prie de m’accorder ce que je vous demande pendant cette neuvaine.
Saint Joseph, modèle et patron des amis du Sacré-Cœur, priez pour nous.

Deuxième jour : Saint Jean, le disciple bien-aimé, fut choisi par Jésus pour sa pureté virginale ; il a reposé sa tête sur ce Cœur Sacré ; il a été le gardien de la plus pure des vierges et de Jésus lui-même. O aimable saint Joseph, ce que saint Jean n’a fait qu’une fois vous l’avez fait bien souvent. Jésus aussi a reposé sa tête innocente sur votre cœur si pur. Marie la Vierge Immaculée, vous a été confiée pendant de longues années.
Oh ! penchez-vous encore sur le Cœur de Jésus, et, vous unissant à Notre-Dame du Sacré-Cœur, demandez à notre divin modèle de me rendre doux et humble de cœur. Obtenez-moi de lui ce que je vous demande pendant cette neuvaine.
Saint Joseph, priez pour nous.

Troisième jour : Le précurseur du Messie, saint Jean-Baptiste, s’est appelé « l’ami de l’Époux ».Il a prêché dans le désert et a annoncé le Sauveur. Il a été un modèle de mortification. Vous, ô glorieux saint Joseph, vous avez été « l’ami de l’Époux et de l’Épouse ». Vous avez vécu avec eux. Vous avez porté Jésus dans vos bras, dans les déserts de l’Égypte ! Vous avez pratiqué une mortification continuelle et vous avez prêché par un silence éloquent.
Rendez-moi, ô bienheureux Père, l’ami de Jésus et de Marie, l’ami de la mortification et du silence. Accordez-moi ce que mon cœur désire, toujours conformément à la volonté de Dieu que vous avez si parfaitement accomplie.
Saint Joseph, priez pour nous.

Quatrième jour : Jésus a appelé Lazare son ami. Lazare a reçu plusieurs fois Jésus à Béthanie. Vous, ô saint Joseph, vous l’avez gardé pendant plusieurs années. Jésus n’était pas à la mort de Lazare : il était loin ; mais il a assisté à la vôtre, vous donnant la main dans le passage du temps à l’éternité. Il a ressuscité Lazare et nous croyons pieusement, quoique ce ne soit pas de foi, que vous êtes en corps et en âme dans le ciel.
O ami privilégié de Jésus faites-moi vivre en union avec lui. Qu’il habite toujours avec moi par la foi et par la grâce. Qu’il ne m’abandonne pas à l’heure de la mort. Que je meure en sa compagnie, en celle de Marie et en la vôtre. Qu’il me place à côté de vous dans le séjour des élus.
O saint Joseph, obtenez-moi les autres grâces que je vous demande.

Cinquième jour : L’Évangile nous dit que Jésus aimait Marthe. Celle-ci a servi Jésus quelquefois : vous ô Joseph, vous l’avez servi pendant de longues années ; Vous l’avez servi du matin au soir et du soir au matin. Marthe servit Jésus en paix et dans les plus pénibles circonstances. Marthe a nourri quelques fois son divin Sauveur ; vous, vous lui avez gagné le pain de chaque jour. Vous n’avez pas oublié « l’unique nécessaire ».
Oui, vous êtes l’ami de prédilection et le père nourricier de Jésus. Je vous confie mon âme, nourrissez-la des vertus que vous avez pratiquées. Faites-moi éviter le trouble et l’agitation. Enseignez-moi l’unique nécessaire et obtenez-moi les grâces que je demande au Cœur Sacré de Jésus.

Sixième jour : Le saint Évangile nous dit encore que Jésus aimait Marie-Madeleine. Cette illustre Sainte a arrosé des larmes du repentir les pieds de Jésus. Vous, ô saint Joseph, vous les avez arrosés des larmes de tendresse. Madeleine lui a prodigué ses parfums, vous lui avez prodigué vos sueurs et vos peines. Madeleine a baisé les pieds de Jésus, et vous, ô saint Joseph, vous avez baisé ses innocentes mains et son front serein ; vous l’avez pressé contre votre cœur. Madeleine le cherchait après sa mort, pendant qu’il vous visitait dans les limbes.
O ami par excellence du Cœur de Jésus obtenez-moi le pardon de mes pêchés, des larmes de repentir et d’amour. Que je travaille désormais pour la gloire de ce Cœur Sacré et l’avènement de son règne. Daignez m’obtenir aussi les grâces que je demande pendant cette neuvaine.

Septième jour : Je ne vous appellerai plus serviteurs, disait Jésus à ses apôtres, mais je vous appellerai « mes amis », parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. A vous j’ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. O glorieux saint joseph, vous avez connu avant les apôtres le grand mystère de l’Incarnation. Que de secrets après celui-là Jésus ne vous a-t-il pas révélés ! comme les apôtres, vous êtes allé porter le Sauveur aux nations étrangères, au péril de votre vie. Avec Marie vous avez été le premier missionnaire du Sacré-Cœur. Vous avez été le martyr caché et inconnu du secret de l’incarnation et vous êtes mort d’amour pour Jésus.
Saint Joseph, rendez-moi, en quelque manière votre imitateur. Nous pouvons tous être plus ou moins les missionnaires du Sacré-Cœur. Embrasez mon cœur du feu de votre zèle et de votre amour pour le divin Cœur. Je vous demande de nouveau la grâce particulière de cette neuvaine.

Huitième jour : L’Exode nous dit : « Le Seigneur parlait à Moïse face à face comme un homme a coutume de parler à son ami. ». Le Verbe fait chair vous parlait véritablement face à face, ô grand saint Joseph ! Il ne vous parlait pas sous une forme mystérieuse ou empruntée. Il vous parlait « comme un ami à son ami », bien plus, comme un enfant à son père. Il parlait à votre oreille, à votre cœur.
Moïse a conduit le peuple dans le désert, et vous, ô Joseph, vous y avez conduit et protégé Jésus et Marie. La Loi, dit l’apôtre, a été donnée par Moïse et la grâce par Jésus-Christ.
O saint modèle et patron des amis du Sacré-Cœur, apprenez-moi à converser avec Jésus. Obtenez-moi l’esprit d’oraison, l’esprit véritablement intérieur et la plus grande fidélité à la loi du Seigneur. Apprenez-moi à aimer Dieu et le prochain ; c’est là toute la loi.

Neuvième jour : O saint Joseph, si je cherchais dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau tous les saints qui ont été les amis de Dieu ; si je relisais la vie de tous les bienheureux qui ont illustré l’Église catholique ; je pourrais dire avec sainte Thérèse, votre fidèle servante, que vous les surpassez tous par tous les soins que vous avez rendus à Jésus et à Marie, par votre dignité et par le grand nombre de grâces que vous pouvez nous accorder et par la place que vous occupez dans le ciel.
Aussi je me jette à vos pieds et vous demande toutes les grâces spirituelles et temporelles que vous savez m’être nécessaires. Je vous confie le soin de mon âme et de mon corps, de ma vie intérieure et extérieure, de la durée de mon existence et du moment de ma mort. Je désire être à votre exemple un ami du Cœur de Jésus, un ami de Notre Dame du Sacré-Cœur, un ami de vous-même.
Jésus, Marie, Joseph ! ô doux noms, soyez toujours sur mes lèvres ! Que je chante ici-bas dans les jours de mon pèlerinage, que je les chante en quittant l’exil ! Que je les chante à jamais dans l’éternelle Patrie.

Amen.

24 février 2009

Entrée en Carême

Demain c'est le mercredi des cendres ; nous entrons en carême. A l'heure de l'internet, pourquoi ne pas utiliser les moyens "modernes" pour ces 40 jours de montée vers Pâques ? Pour cela le site des dominicains de Lille propose une retraite "virtuelle". C'est tout simple il suffit de s'inscrire. Aller chiche ! Il suffit de cliquer LA.

20 février 2009

Roma !

Samedi dernier, je partais à Rome en laissant MB seule avec les enfants et l'aide efficace de la Reine de l'Iode et du Prince Consort.

En cette année Saint-Paul, c'est un ami diacre qui est à l'origine de ce pélerinage sur les traces de l'Apôtre des Gentils. Le pélerinage était ouvert aux lycéens. Pour l'encadrement un certain nombre d'accompagnateurs, trois guides et notre Evêque en personne !

J'accompagne ce pélerinage en sachant bien que je ne pourrai pas le vivre comme tel. Les accompagnateurs sont là pour encadrer et ... accompagner comme leur nom l'indique. Je saurai me contenter des instants qui se présenteront, en portant dans la prière et l'action de grâce, ma famille, mes amis non virtuels mais aussi les virtuels (c'est à dire vous !), il n'y a pas de raison. Et surtout toi Anne ainsi que Inès, Maylïs et Diane.

Samedi, messe de lancement à Paris, célébrée par le vicaire général. Il y a 150 jeunes et une vingtaine d'accompagnateurs. Puis direction la gare de Bercy afin de prendre le train de nuit vers la Ville Eternelle. Le train n'a pas failli à sa réputation. Départ avec une heure et demi de retard ! Nous n'arrivons à Rome qu'avec une petite heure de retard. Nous déposons les bagages dans les trois hôtels (deux pour les filles et un pour les garçons) et commençons notre pélerinage ! Après une nuit en couchettes inutile de vous préciser que nous sommes un peu fatigués. ;-) Les jeunes sont sympathiques, certains sont assez loin de la foi et ne viennent là que pour faire du tourisme, mais... l'Esprit souffle !

Au programme de cette première journée, la Rome Antique avec la visite du Colisée et du Forum.

AAA_Rome_20092

Petit détour par Sainte Marie Majeure, dîner et veillée de prière à Sainte Pudentienne. Durée une heure, les jeunes ont trouvés cela trop court... Quand je vous dis qu'il se passe de drôles de choses dans les pélerinages. Chaque groupe rentre se coucher dans son hôtel respectif. Pas besoin de berceuse, après une nuit dans le train et une bonne dizaine de kilomètres dans les jambes ...

Le lundi, deuxième jour du pélerinage, l'évêque nous rejoint puis nous nous rendons à l'Abbaye des trois Fontaines, lieu de l'exécution de Saint Paul. On raconte que sa tête une fois coupée a rebondi par trois fois sur le sol faisant surgir à chaque rebond une source. Plusieurs églises sont construites à cet endroit.

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La prière du matin est conduite par notre Evêque :

Trois_Fontaines__11_

Ensuite direction les catacombes de Saint-Sébastien. Pas de photos des catacombes en revanche une planche de photos de l'intérieur de l'église.

AAA_Rome_2009

Après une pause déjeuner, nous continuons en nous rendant à la Basilique Saint Pierre aux Liens qui abrite les chaines qui avaient entravé les pieds du premier Pape. C'est aussi dans cette basilique que l'on peut admirer le Moïse de Michel-Ange, commande du Pape Jules II au sculpteur pour son tombeau :

AAA_Rome_20093

Prochaine étape la Basilique Saint Clément :

AAA_Rome_20094

Nous sommes fatigués par les kilomètres parcourus et surtout un peu en retard. Un groupe de 170 personnes ça traine toujours un peu... Nous ne pouvons pas aller à Saint Jean de Latran, Cathédrale du Pape, qui porte le titre, inscrit sur le fronton, de "omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput", qui signifie "mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde". Nous allons ensuite à Sainte Marie du Trastevere où nous avons rendez-vous avec le responsable de la Communauté San Egidio, pour une conférence d'une heure. Ensuite nous prions avec les quelques membres de la communauté présents. Les groupes se dispersent afin de profiter d'un temps libre avant le dîner.

Mardi, visite de Saint Louis des Français... La chapelle qui abrite les tableaux du Caravage est en travaux avec un immense échafaudage :-( 

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Nous passons au préalable par la place d'Espagne et devant la Trinité des Monts :

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Sur les basiliques de Rome, il y a deux blasons : celui du Saint Père et celui d'un Cardinal. Le blason cardinalice de la Trinité des Monts est celui de Monseigneur Barbarin, Cardinal Primat des Gaules.

Les cardinaux, qui servaient de pivot (en latin cardo, « gond ») à la vie de la communauté chrétienne, se sont peu à peu substitués au clergé de base et aux fidèles pour choisir l’évêque de Rome et pour l’assister dans la conduite des affaires de l’Église. Le Sacré Collège, appelé aujourd’hui collège cardinalice ou collège des cardinaux, s’est réellement constitué à partir du XIIe siècle, exerçant un rôle majeur jusqu’à la constitution des premières congrégations permanentes de la Curie romaine au XVIe siècle.
Nommés par le pape, les cardinaux étaient issus de trois ordres : les diacres et les prêtres de la cité, et les évêques des diocèses « suburbicaires », c’est-à-dire de la banlieue romaine. Aujourd’hui, les cardinaux, qui proviennent d’horizons divers et sont quasiment tous évêques lorsqu’ils sont « créés », gardent chacun cette référence historique à l’un de ces trois degrés et reçoivent le titre symbolique d’une paroisse ou d’un diocèse de Rome. Comme le pape, les cardinaux incarnent cette double référence d’un collège local et universel, pour assister celui qui est à la fois l’évêque successeur de Pierre et le chef de l’Église catholique.
Chaque nouveau cardinal reçoit ainsi du pape le nom d'une église de Rome dont il sera titulaire, validant par cette nouvelle fonction son "incardination" au diocèse de Rome, même s’il réside bien souvent à l’étranger.

Nous passons devant la fontaine de Trévi :

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Et finissons la matinée en visitant le Panthéon :

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La coupole est gigantesque, construite il y a deux mille ans, elle est intacte. Les différentes tentatives jusqu'à ce jour pour réaliser la même chose se sont révélées infructeuses !

Petit quartier libre avant le repas

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Après le déjeuner nous filons vers la basilique Saint Paul hors les Murs où notre Evêque (qui ne nous quitte pas d'un pas et suit tout avec nous... je le redis parce que ce n'est pas si courant que cela !) dira la Messe suivie d'un temps de catéchèse.

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Nous retournons ensuite en fin d'après-midi dans le centre de Rome pour le dîner et nous rendons à nouveau à Saint-Louis des Français transformée pour la soirée en machine à laver géante pour une veillée de prières et de confessions, 15 prêtres sont présents ! Comment rendre compte de cette soirée ? Je crois que ce n'est pas possible. Il fallait voir les visages ! Et franchement pour le coup j'ai pas pris de photos ;-)

Hop vers 23h00 tout le monde est couché. Demain c'est l'audience sur la place Saint Pierre :

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Nous retrouvons notre évêque qui pour l'occasion a troqué le costume et le col romain pour la soutane noire filetée à boutons violets. Y a pas à dire ça à de la gueule ! Nous savons qu'il a fait le nécessaire pour que nous soyons bien placés... Cela le laisse effectivement supposer par la petite mention "reparto speciale"

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Et effectivement nous sommes à 30 mètres du dais !

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Le Saint-Père lit la traditionelle catéchèse du mercredi. C'est en Italien. Je ne comprends rien (un peu plus tard il fera un résumé en français). Mon esprit vagabonde et s'attache à ses mains qui ponctuent son discours, ses mains de prêtre, ces mains qui ont administré le Sacrement des Malades à Jean-Noël au mois de septembre à Lourdes. Je me dis en cet instant que, né au Ciel,  Jean-Noël est probablement en train d'interceder pour le successeur de Pierre et aussi pour nous.

L'audience terminée, nous allons déjeuner pour retourner ensuite à la Basilique Saint Pierre.

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Nous visitons la basilique. Nous ne pouvons pas descendre à la confession de Saint Pierre qui est fermée. Il y a un monde fou. Nous nous mettons près de l'autel avec notre évêque qui doit prendre congé. Il nous fait une rapide catéchèse, nous ré-affirmons notre foi selon la formule de la Profession de Foi du Baptême et récitons le Notre-Père.

Nous finissons notre pélerinage par un temps libre rapide avant de regagner l'hôtel, récuper les bagages et les paniers pique-nique. Le train n'a qu'une demi-heure de retard. Mais nous arrivons sur Paris avec près de 2 heures et demi de retard !

Conclusion :  c'était un temps d'Eglise. Un vrai comme on en voudrait plus souvent. Avec des jeunes sympas (malgré quelques petits soucis, mais cela parait inévitable), en recherche pour certains, ou avec une Foi bien ancrée pour d'autres. Et surtout la chance d'avoir eu notre évêque qui s'est rendu disponible 3 jours complets pour nous accompagner.

Conclusion deux : oui j'ai rapporté deux trois petits trucs, il n'y a pas que le spi dans la vie ! Farfalle, chocolat (6 carrés, 600 gr. au total !), limoncello et amaretti.

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8 février 2009

A Dieu (Suite)

C'est par le Saint Sacrifice de la Messe que nous sommes sauvés.

Comme annoncé dans le billet précedent, Jean-Noël est retourné à la maison du Père vendredi 6 février. Il sera inhumé ce mardi. Si vous souhaitez témoigner de votre affection en faisant oeuvre utile, nous  vous invitons à participer aux offrandes qui pemettront de faire dire un (ou plusieurs !) trentain(s) grégorien(s). Il vous suffit pour cela de cliquer LA (vous aurez aussi l'explication du trentain).

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6 février 2009

A Dieu

Jean-Noël est parti ce midi, vers la patrie céleste. Prions pour celles et ceux qu'il laisse. Et prions-le, lui aussi, d'intercéder pour toutes nos intentions.

Comme les tentes légères
Que l'on roule pour partir,
Garde-nous, âmes passagères
Toujours prêtes à mourir.

O Vierge de lumière,
Etoiles de nos coeurs,
Entends notre prière
Notre-Dame des éclaireurs

Fais nous quitter l'existence,
Joyeux et plein d'abandon.
Comme un scout après les vacances,
S'en retourne à la maison.

Pour notre part, nous continuerons à prier les Bx Louis et Zélie Martin qui nous ont accordé déjà tant de grâces par le témoignage de Jean-Noël et Anne. Nous sommes édifiés par l'exemple du couple de nos amis. La peine est grande mais nous savons la remettre sous le regard de Dieu.

21 janvier 2009

In memoriam

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Louis XVI - Roi Martyr
23 août 1754 - 21 janvier 1793

« Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »

Pas grand chose à voir mais .... bonne fête à MB et bon anniversaire au Prince Consort.

19 janvier 2009

Unions de prières

Vous vous souvenez de notre demande du 12 novembre. A l'heure actuelle l'état de santé de Jean-Noël est alarmant. Aussi le turbo est mis : P² (prière perpétuelle) et jeûne ; Toutes les explications ICI. Et un mot en plus ne pourra que leur faire plaisir.

Petit truc pour ne pas louper l'heure si vous vous inscrivez pour la neuvaine permanente (ben si faut être lucide, pris dans le quotidien ça peut arriver... ;-) mea culpa.... ), les portables ont tous une option réveil... il suffit de le programmer ! Avec la neuvaine imprimée et glissée dans le portefeuille ou l'agenda vous êtes parés !

Comme la fois précédente, ce billet n'appelle aucun commentaire... n'est-ce pas Anne ?

9 janvier 2009

Où l'on va parler...

de certains goûts musicaux de PB, au grand désespoir de MB. En ce moment dans le ipod (aïpode comme me corrige PG n°1) ça tourne en boucle, au boulot sur l'ordi itou. A la maison c'est plus difficile (MB est vraiment allergique) même si les enfants eux aiment bien... Désolé mais je n'ai pas trouvé uniquement la musique et la vidéo ne me branche pas plus que ça, mais il vous suffit d'écouter en fermant les yeux ;-) après avoir lancé la vidéo et surtout mis le son à "donf" !

Et pour en savoir plus sur Glorious il suffit de cliquer . Et n'hésitez pas non plus à acheter l'album. Si ce n'est pas pour vous cela peut très bien faire un cadeau pour un filleul un peu plus jeune d'esprit que vous (hein MB ton filleul ça lui a bien plu !).

12 novembre 2008

Union de Prières

L'un de nos amis, Jean-Noël, âgé de 30 ans, est atteint d’un cancer. Notre Dame dans sa douceur merveilleuse a sollicité son Fils bien aimé pour qu’il puisse recevoir le sacrement des malades à Lourdes des mains mêmes du Saint Père et ce fut pour lui, son épouse et ses trois petites filles un moment de joie profonde, de grâces intenses qui aujourd’hui encore et plus que jamais les aident efficacement à tenir le coup.

Cependant, les derniers résultats médicaux sont particulièrement préoccupants et c’est pourquoi en accord avec lui, à partir du 19 novembre prochain, une neuvaine aux bienheureux époux MARTIN est organisée. Cette neuvaine se terminera le 27 novembre prochain, en la fête de la Médaille Miraculeuse. Pour ceux qui le souhaitent et qui le peuvent, il est possible d'enrichir cette neuvaine en prenant chacun, avec nos enfants, une résolution de sacrifice en lien avec le fruit du mystère douloureux « la mortification des sens », pendant ces neuf jours.

Nous vous remercions au nom de Anne et Jean-Noël de vos intenses prières.

Nous vous serions reconnaissants d’avoir la gentillesse de transmettre ce message à tous vos amis et à toutes les communautés religieuses que vous connaissez. Un assaut en règle du Ciel ne saurait laisser insensible, Celui qui a donné Sa Vie pour nous.

Vous trouverez ci-dessous la neuvaine (cliquez et imprimez) :

Neuvaine___L_et_Z_Martin

5 novembre 2008

Bouquet pour la Toussaint

Lors de notre petit séjour, quand je dis que nous n'avons pas fait grand chose, c'est un peu faux puisque j'ai fait le bouquet pour la Toussaint :

pour_blog

Un pain de mousse florale au sol dans un plat, auquel est accolé un grand vase. Une planchette de bois avec un morceau de manche à balai vissé en dessous (afin de permettre de stabiliser le montage dans/sur le vase) sur laquelle est cloué le socle de ça :

Mousquinette

Dans la réalité, avec un peu de recul et l'éclairage de l'église, le vase se fond avec l'autel et du coup on ne le voit pas.

Et sinon les bouquets de statues :

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14 septembre 2008

France fille ainée de l'Eglise (2)

De retour, depuis hier après-midi, je suis arrivé à me remettre lol. Petit récit de deux jours de folie !

Vendredi après-midi, je retrouve le chef de troupe, et les scouts au RER pour nous rendre à Paris où nous avons un rendez-vous pour récuperer ça :

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Ce qui nous permet d'accéder au parvis de Notre-Dame :

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Nous avons tout le temps pour détailler la façade (comme l'a rappelé le Saint Père dans son discours aux jeunes à l'issue des Vêpres, la première pierre de Notre-Dame a été posée par son prédécesseur Alexandre III au XII° s. !) :

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Ainsi que les conditions de sécurités mises en place :

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Ambiance bon-enfant, pas trop de monde au début mais ce n'est que le début. Nous pouvons entendre le discours au Collège des Bernardins retransmis en simultané sur écrans géants. Je dois l'avouer, la hauteur du discours nous fait décrocher très rapidement. Le Saint Père quitte le collège des Bernardins, nous suivons le trajet toujours par l'intermédiaire des écrans géants. Nous nous étions déplacés vers les barrières qui semblaient être sur son passage... Bingo nous le voyons passer lorsque qu'il arrive. Nous suivons les vêpres et écoutons son discours à l'issu de l'office. Discours plus accessible que celui des Bernardins. Apothéose familiale quand les enfants voient PB à la télévision sur un plan retransmis par KTO... Du coup ils me téléphonent pour m'annoncer la bonne nouvelle lol.  Je reçois la bénédiction apostolique avec une émotion particulière en pensant à MB et aux enfants auxquels elle s'étend.

Une fois le Saint-Père parti, il faut quitter le parvis et ce n'est pas une mince affaire... Afin de nous rendre dans l'une des églises qui organisent une veillée de prière. Nous dinons rapidement au préalable et récupérons les scouts qui ne pouvaient pas nous rejoindre plus tôt. Nous retournons vers 23h00 aux alentours de Notre-Dame afin de suivre le Chemin de Lumière il y a un monde fou (60 à 70.000 selon les estimations) :

IMG_0785

Arrivé vers 1h30 aux Invalides, nous nous égayons afin de trouver une place (nous sommes environs une quarantaine avec une autre troupe). Mais il y a beaucoup, beaucoup de monde qui passera la nuit sur place. Nous sommes assez loin du podium.  Heureusement il y a plein d'écrans géants. Deux solutions s'offrent à nous : coucher sur les pelouses, prises d'assaut, ou bien sur le bitume de la route près des barrières afin d'apercevoir le Saint Père le lendemain quand il passera. Nous mettons en place "le camp" près des barrières en rang d'oignons sur deux rangées. C'est là que ça commence à être drôle. Les consignes de sécurité était claires, pas de gros sac à dos (de toutes les façons vu ce que nous avions marché, heureusement). Les prévisions météo étant tout compte fait clémentes, je n'avais emporté qu'un petit sac avec un tapis de sol isolant (une face genre alu et l'autre en coton d'un épaisseur totale d'environ 3 mm à tout casser) et une grande cape de laine. Elle est chaude c'est vrai mais je m'aperçois que je me suis trompé de cape, c'est celle de MB donc un peu plus courte. Et je n'avais pas prévu d'être sur le bitume ; le tapis de sol ne sert pas à grand chose... En résumé je dois dormir environ une heure et demi en petites phases. Je me "réveille" vers 4h30. J'ai mal partout, je grelotte, il fait froid et surtout il y a le manque de sommeil. Qu'est ce que je suis venu faire dans cette galère !

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4h30 ...

Il y a plein de gens qui commencent à arriver. Il faut protéger notre territoire afin de ne pas se faire déloger. Des brioches sont distribuées, on les fait passer avec un coup d'eau. Je rêve d'un café. Une grande attente commence. Le jour se lève sur Paris :

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Les Laudes chantées par les Bénédictines de Montmartres commencent avec un peu de retard. Vers 9h00, Le Cardinal Primat des Gaules remonte l'allée pour papoter un peu avec les pélerins. Il s'arrête pour parler un peu avec nous. Il ne faut pas oublier que lorsqu'il a été appelé pour être évêque de Moulins, nous avons perdu un prêtre de notre diocèse !

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L'attente est longue... vers 9h30 une clameur retentit.

Le Saint-Père arrive :

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Il se rapproche :

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Il passe devant nous :

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Et s'éloigne :

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La Messe commence belle, recueillie, et priante, la fatigue est envolée, nous sommes 260.000 sur place et toute la chrétienté de France en union de prières autour de notre Pape. Malgré le monde les instants de silence sont palpables. Le texte de l'Homélie est LA. Que rajouter ? Pas grand chose.

Quelques photos :

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La Messe finie vers 12h00. Nous nous dépêchons afin de ne pas nous retrouver coincés, direction la place de l'Etoile pour récuperer un RER. Il faut encore marcher :-( J'arrive à la maison vers 13h30 épuisé mais ravi, après une douche et un repas chaud,  direction le lit. Non s'en avoir oublié de donner aux enfants des petits drapeaux récupérés à la fin de la messe. Je dors jusqu'à 18h00 et y renourne à 21h30. Ce matin frais et dispo pour la messe de 11h00 !

C'était super et la prochaine fois j'y retourne mais avec un tapis de sol digne de ce nom et un duvet ! Ou bien je me débrouille pour avoir des places VIP assises et devant ! (ou bien tu restes à la maison et tu regardes KTO qui couvre merveilleusement bien ces évênements si important pour l'Eglise de France ! Mais moi, j'irai, na ! Bah.... p'tete pas avec les scouts quand même... ça ferait désordre ! Mais je trouverai bien quelques copines !!! lol).

Edit de lundi, après la messe à Lourdes.

Je m'étais dit que je ferais un petit récapitulatif de ce passage de notre Saint Père à Lourdes. Mais en fait cela se passe de commentaires. Juste beaucoup de ferveur, de simplicité (regardez la place donnée aux malades lors de cette messe de ND des Douleurs : pas de Rachida ou autre "Grande Personne" !). Et puis, il faut dire qu'en cette année jubilaire, mon coeur est tout réjoui d'avoir pu suivre le chemin du Jubilé, à la suite du Pape. Une mention spéciale à nos médias catholiques qui nous permettent ce Pélerinage virtuel (!?).
Benoît XVI nous parle comme un père. Il nous montre aussi l'exemple. Nous qui sommes parents, savons ce qu'est la vertu d'exemple ! Voir un Père à genoux devant Jésus pendant ce temps d'Adoration du dimanche après midi. Cela se passe de commentaire...
De même la beauté liturgique nous invite à la contemplation.
Rien n'est accessoire dans la Liturgie, ni même "adaptable" selon le vent.
Enfin, je voudrais juste donner envie de relire (méditer !) la prière du Pape lors du Salut au Saint Sacrement. Notre coeur se laisse parter par ces paroles : "Seigneur Jésus, Tu es là."

Beaucoup de Grâces dans nos familles, beaucoup de Grâces pour la France.
Et puis aussi une intention particulière pour une famille amie dont le Papa a reçu le Sacrement des malades des mains du Saint Père. Nos prières familiales rejoignent les leurs. 


12 septembre 2008

France, fille ainée de l'Eglise.

B16

Et voila il arrive bientôt et il y aura foule pour le rejoindre aujourd'hui à Paris. Malgré la fatigue que cela va engendrer je suis bien heureux  (facile celle ci) de pouvoir y participer, et qui sait, peut être y aura-il quelques rencontres bloguesques ? MB et les enfants, quant à eux,  suivront grâce aux moyens de télécommunications modernes.

Pour la musique, c'est un peu moderne peut être, mais cela a tourné en boucle à la maison pendant quelques temps. En clair on aime bien.


23 mars 2008

Dimanche de Pâques

Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !

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21 mars 2008

Vendredi Saint

19 mars 2008

Jeudi Saint

Jeudi_Saint_2007

Pange lingua

16 mars 2008

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Bonne entrée en Semaine Sainte pour notre montée vers Pâques.

Croix_ovale

6 mars 2008

Art Floral Liturgique - Vendredi Saint

Pour le Vendredi Saint, difficile de parler d'Art Floral Liturgique. Il n'y a normalement pas de bouquet. Cependant je vous propose cette composition (qui est intégralement copiée des cours reçus l'an passé), que vous pouvez réaliser très facilement si votre Curé est d'accord (bien évidemment) :

Vendredi_Saint_2007__1_

Le principe de montage est très simple. Vous enveloppez d'un tissu blanc une plaque de bois ronde assez grande (ou un grand plat), en prenant soin de surélever un peu un coté afin qu'il soit incliné. Dans une verrine ou un petit bol rempli de mousse floral, que vous disposez sur le tissu, vous piquez 5 roses rouges (récupérées dans le bouquet du Jeudi Saint) et une ou deux feuilles de fougères afin de bien cacher le contenant (drapez aussi le tissu autour). Vous posez sur le côté surélevé la couronne "d'épines" ainsi que les trois clous de charpentier. Pour ces derniers, il faut vous adresser à ... un charpentier ou un couvreur (sur les paroisses il y en a toujours un ...). Vous pouvez aussi piquer quelques branches souples dans la mousse florale (pour figurer la flagellation) et poser des cailloux devant.

1 mars 2008

Laetare

La liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche, ce in_laetare_ierusalempourquoi le Carême y compte quarante-six jours, les marque tout de même d'une certaine austérité (suppression du Gloria et de l'Alleluia, ornements violets, disparition des fleurs et des instruments de musique) qu'elle tempère au dimanche de Lætare où elle prend les ornements roses ; jadis le pape, contrairement aux autres dimanches du Carême, venait à cheval à la station qui, ce jour-là, se faisait à Sainte-Croix-de-Jérusalem où l'on vénérait la Croix glorieuse. « Reposons-nous et disposons-nous à parcourir avec courage la deuxième partie du Carême, plus dure que la première. »

Souvent, le dimanche de Lætare, avait lieu le scrutin des catéchumènes qui devaient recevoir le Baptême à Pâques.

Au dimanche de Lætare, il arrivait que le pape offrît une rose d'or. L'idée en serait due au saint pape Léon IX qui, en 1049, solennisa un usage peut-être ancien que le bienheureux Urbain II concrétisa en 1096, à la clôture du concile de Tours, lorsqu’il offrit une rose d’or au comte Foulques d’Anjou. Il s’agit d’un bouquet roses en or ou en vermeil, ornées de pierres précieuses ; la fleur centrale, plus grande que les autres, porte, en son milieu, une petite cavité que le pape remplit de baume et saupoudre de musc ; autrefois la rose d’or était bénie et encensée à Sainte-Croix-de-Jérusalem. La formule de bénédiction fait l’éloge de la rose qui, « par sa couleur, le symbole de la joie de l'Eglise, dont l'odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l'Ecriture, c'est-à-dire Jésus né de Marie. » Après Durant de Mende qui recopiait Innocent III, les liturgistes nous apprennent que la rose d’or est le symbole de ce printemps éternel qui succéda à l’hiver et aux tristesses de la terre, comme en ce dimanche les fleurs printanières parent le sol après les frimats.

La rose d’or fut d’abord réservée exclusivement au préfet de Rome. « Après l'office, le Pape, tenant à la main la rose bénite, la montrait au peuple, comme l'emblème de leurs communes espérances pour l'avenir et de leurs dispositions actuelles. Portant toujours la rose à la main, le pontife était reconduit jusqu'au parvis de la Basilique, par le préfet de Rome, en habit de pourpre et en chaussure de couleur d'or, qui soutenait l'étrier pour aider le Saint-Père à descendre de cheval. Afin de reconnaître ce témoignage de respect, le pape donnait la rose à ce dignitaire, qui la recevait à genoux et lui baisait le pied. » Plus tard la rose d'or fut offerte à un fidèle catholique qui avait rendu un signalé service à l'Eglise. Lors de son séjour à Paris, Alexandre III donna la rose d’Or à Louis VII (1163). Léon X envoya une rose d’or à l’archiduc Charles, futur Charles-Quint. Don Juan d'Autriche la reçut en 1576, après avoir remporté la victoire de Lépante sur les Turcs. A Saint-Jean d’Aix-en-Provence, avant que les révolutionnaires français ne le détruisissent, on voyait, sur le tombeau, le dernier comte de Provence de la maison de Barcelonne, Raymond Béranger IV, le défunt représenté avec la rose d’or que le pape Innocent IV lui avait envoyée en 1244 ; on conserve, au musée de Cluny, à Paris, la rose d’or que le pape Clément V donna à Humbert de Neufchâtel, prince-évêque de Bâle.

Les papes donnèrent souvent la rose d'or à quelque reine qui se distinguait par ses vertus, ce qui fut le cas, pour la France, de Marie-Thérèse d’Autriche, femme de Louis XIV (1668) et de Marie Leszcynska, femme de Louis XV (1732). Depuis le début du XIX° siècle, la rose d’or fut plusieurs fois décerné à des souveraines : la reine Charlotte de Bavière la reçut de Pie VII (1819) ; la reine Marie-Thérèse de Sardaigne la reçut de Léon XII (1825) ; l'impératrice Marie-Anne d'Autriche la reçut de Grégoire XVI (1832), comme la reine Marie-Pia de Savoie (1842) ; Pie IX l’offrit à la reine Marie-Thérèse des Deux-Siciles (1849), à l'impératrice Eugénie (1856), à l'impératrice Elisabeth d'Autriche (1868) et à la reine Marie-Isabelle d'Espagne (1868) ; Léon XIII l’offrit à la reine Marie-Christine d'Espagne (1886), à l'impératrice Isabelle du Brésil (1888), à la reine Marie-Amélie du Portugal (1892) et à la reine Marie-Henriette des Belges (1893) ; Pie XI l’offrit à la reine Victoire d'Espagne (1923), à la reine Elisabeth des Belges (1925) et à la reine Hélène d'Italie (1937).

« Depuis longtemps, la cérémonie se fait dans la salle des parements. Après les prières marquées dans le rituel, le Saint-Père oint la rose avec du baume, et place au centre, où se trouve un tout petit godet, fermé avec une grille d'or, un peu de ce baume avec du musc ; il l'asperge d'eau bénite, I'encense, et la remet au dernier clerc de la chambre. Nous le vîmes arriver, précèdant le pape et portant à la main la précieuse fleur, qui fut placée au milieu de l'autel sur un riche voile de soie brodé d'or. Après la messe, elle fut emportée avec la même cérémonie, et déposée au Vatican jusqu'au jour où le Père commun daigne en gratifier quelqu'une de ses nobles et pieuses filles. »

Comme Pie X et Benoît XV, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I° et Jean-Paul II n’ont honoré aucune reine de la rose d’or.

Il est arrivé que la rose d'or fût offerte à une église ou à un sanctuaire : Innocent IV l’offrit au chapitre Saint-Just de Lyon, Pie VII l’offrit au pèlerinage italien de Galloro (1820), Pie IX l’offrit à Notre-Dame de Lourdes (1877), Pie XII l’offrit à la cathédrale de Goa où se trouve le tombeau de saint François-Xavier (1953), Paul VI l’offrit à Notre-Dame de Fatima (1965). Pie VIII offrit la rose d’or à l'église de Cingoli (près d’Ancône), son pays natal, comme l’avait fait Pie II pour Sienne près d’où il était né ; Grégoire XVI, natif de Vénitie, l’offrit à la basilique Saint-Marc de Venise (1833). Sixte IV n’avait pas offert une rose d’or mais, pour rappeler ses armes, un rameau de chène en or à la cathédrale Savonne (1471). La sacristie du pape conserve une rose d’or avec la liste des bénéficiaires.

Le pape, au dimanche de Lætare, bénissait aussi une clef d'or où était fondue un peu de limaille des chaînes de saint Pierre, qu'il envoyait comme relique du Prince des Apôtres.

Les fiancés qui se devaient marier après Pâques, étaient bénis au dimanche de Lætare, ainsi que les oriflammes et les bannières. Enfin, quand l'occasion se présentait, on sacrait ou couronnait les princes chrétiens ; si aucun des rois de France n’eut ce privilège, en bénéficièrent les reines Eléonore d'Autriche et Elisabeth d'Autriche.

Utilisée au troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche du Carême (Lætare), la couleur rose, couleur de l'aurore, marque, au milieu de ces temps de pénitence, une pause où l'Eglise vise à mieux faire entrevoir la joie qu'elle prépare (Noël ou Pâques), à donner courage pour les dernières étapes à parcourir et à rendre grâce pour les œuvres déjà accomplies. Jadis, où l'on était plus attentif qu'aujourd'hui à conformer l'environnement du culte à l'esprit de la liturgie célébrée, on pouvait, ces dimanches-là, contrairement aux autres dimanches de l'Avent et du Carême, parer l'autel de fleurs, sonner toutes les cloches et toucher les orgues alors que les diacres et les sous-diacres prenaient la tunique et dalmatique qu'ils avaient abandonnées au début de l'Avent ou du Carême.

La couleur rose emprunte sa signification au rouge, symbole de l'amour divin, et au blanc, symbole de la sagesse divine, dont la combinaison signifie l'amour de l'homme régénéré par la pénitence pour la sagesse divine reçue dans la Révélation. « Couleur agréable, odeur réconfortante, aspect qui donne la joie.» Cest moins la fleur qui inspire le symboliste que la rosée, l'eau tombée du ciel, regardée par les Juifs comme un signe de bénédiction. Les vents de la mer, soufflant de l'Ouest, apportent vers la Palestine un air humide qui, dans les nuits d'août à octobre où il ne pleut pas, permet la croissance des végétaux ; la rosée est donc un symbole de prospérité et un signe de bénédiction ainsi qu'en témoigne souvent l'Ancien Testament : « Que Dieu te donne avec la rosée du ciel et de gras terroirs, abondance de froment et de vin nouveau » (Genèse XXVII 28) ; « Béni de Yahvé, son Pays ! A lui le don exquis du ciel en haut (rosée) et de l'abîme qui s'étale en bas (sources) » (Deutéronome XXXIII 13) ; « C'est comme le rosée de l'Hermon qui descend sur les montagnes de Sion, car c'est là que Yahvé a établi la bénédiction, la vie à jamais » (Psaume CXXXIII 3) ; « Je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lys, il enfoncera ses racines comme le peuplier » (Osée XIV 6). En revanche, l'absence de rosée est un signe de châtiment comme on peut le voir, par exemple, chez le prophète Agée (I 8-10) : « Réfléchissez sur votre sort : vous attendiez beaucoup et il n'y a eu que peu. Et ce que vous avez ramené à la maison, j'ai soufflé dessus ! A cause de quoi ? - oracle de Yahvé des armées - à cause de ma maison qui, elle, est en ruine, alors que vous courez chacun pour sa maison. Voilà pourquoi le ciel a retenu la rosée, et la terre a retenu sa récolte. »

La rosée est aussi le symbole de la Parole divine reçue par les fidèles qui, s'ils s'y conforment, leur communique la sagesse et leur ouvre le salut par les voies de la justice : « Que ma parole s'épande comme la rosée » (Deutéronome XXII 2) ; ainsi, pendant tout le temps de l’Avent, nous avons chanté : « Rorate cæli de super et nubes pluant justum ! » (Cieux, versez votre rosée et que les nuées fassent pleuvoir le juste !)

Le chevalier Morini qui, sous Grégoire XVI (1831-1846), fut un des officiers de la cour pontificale, écrivait, dans le « Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica » que la couleur rose est considérée comme tenant le milieu entre le pourpre et le violet ; figurant la joie que l'Eglise ressent aux approches de Noël et de Pâques, parce que la rose a trois propriétés : l'odeur, la couleur et le goût, que l'on peut considérer comme représentant la charité, la joie et la satiété spirituelle qui sont la figure du Christ, ainsi, saint Bède le Vénérable dit qu'au VII° siècle, le tombeau du Christ était peint d'une couleur mélangée de blanc et de rouge.

Textes liturgiques © AELF, Paris

29 février 2008

Art Floral Liturgique - Jeudi Saint

Avec l'arrivée prochaine des fêtes Pascales, beaucoup de personnes arrivent sur notre blog après avoir saisi Art Floral Liturgique dans différents moteurs de recherches. Il y a un album photos, mais pour celles et ceux qui voudraient plus de détails et qui cherchent des idées je vous propose ce billet spécifique sur le Jeudi Saint avec le bouquet placé devant l'Autel réalisé l'an passé : (comme d'habitude pour avoir les photos plus grande il suffit de cliquer dessus) :

Jeudi_Saint_2007__9_Jeudi_Saint_2007__10_
vues générales

Jeudi_Saint_2007__11_
détail

Pour les couleurs du Jeudi Saint comme toujours : rouge et blanc. Pas de difficulté particulière, un bouquet de blé (certain mettrait du pain mais vraiment j'ai du mal...) acheté tout prêt chez un fleuriste et des grappes de raisins (fausses bien évidemment achetées 3 francs 6 sous dans un magasin genre Gi*fi). Un pain de mousse florale posé sur une coupelle en verre, avec une découpe au milieu afin de mettre un vase dans lequel on met le bouquet de blé et duquel on fait pendre les grappes de raisins.  Vous remarquerez dans la vue de détail (près de la grappe de raisin noir) une tulipe fermée dont 3 pétales extérieurs ont été ouverts.

Les branches vertes de chaque côté dans la vue générale sont réalisées en genêt à balai qui présente l'avantage de se travailler très facilement et de se trouver sans trop de problème à la campagne. Le genêt a aussi été utilisé pour les bouquets du reposoir :

Jeudi_Saint_2007

Si vous avez des questions, n'hésitez pas !

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