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Papa et Maman brodent
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catho.
4 décembre 2007

Pélerinage pour le 8 décembre

Pour les parisiens et les franciliens
PELERINAGE A NOTRE-DAME DES MIRACLES
(Saint-Maur-des-Fossés)

Qui saurait dire pourquoi le dernier grand pèlerinage à Notre-Dame des Miracles de Saint-Maur des FossésNDM s’est déroulé en 1968 ? Ce pèlerinage se déroulait depuis bientôt neuf siècles, à certaines heures il s’était vu aussi important que l’est celui de Lourdes de nos jours. Pourquoi cette image attirait-elle tant de monde ?

Si l’on en croit la tradition, cette statue ne fut pas faite de main d’homme. En effet, avant de s’appeler Notre-Dame des Miracles c’est sous le nom de Notre Dame de l’Achyropis qu’elle fut vénérée car on la disait « achyropoïete ». L’événement est survenu au XI° siècle, tandis que la querelle de l’iconoclasme durait encore et que déjà on parlait de l’Immaculée Conception. A cette époque aussi les biens d’Eglise se voyaient menacer par les grands féodaux en mal d’apanage. C’est à propos de l’un d’eux, Guillaume de Corbeil dit « Guerlenc », que le miracle s’est produit. Chassé de ses fiefs normands par son cousin le duc Guillaume, il obtint du roi de France Henri Ier d’être l’avoué de l’abbaye des Fossés. Ses moeurs féodales ne tardèrent pas à inquiéter le Roi et les moines. Cependant, l’âge aidant, après bien des malheurs personnels, sa santé vint à se détériorer.

Guillaume fit voeu à la Vierge Marie de se faire moine à l’abbaye des Fossés, s’il venait à guérir. La réponse ne tarda pas à venir et Guillaume devint moine. Il entrait dans une abbaye qui depuis un siècle était en reconstruction suite aux destructions des invasions normandes. Il constata le mauvais état des images du Christ et de la Vierge Marie, aussi résolut-il d’en commander de nouvelles au sculpteur Rumolde. Il fut décidé de commencer par l’image de la Vierge Marie. Rumolde venait à peine de s’attaquer au bois pour lui donner forme qu’il s’entendit appeler au dehors de la chapelle qui lui servait d’atelier, mais après de vaines recherches il revint à son ouvrage qu’il eut la surprise de trouver complètement achevé. La Vierge Marie eut l’occasion par la suite de lui apparaître sous l’aspect de cette image et de le guérir d’un mal mortel. Ces faits se seraient produits le 10 juillet 1068.

Dès l’origine, le pèlerinage fut associé à celui des reliques de saint Babolin, premier abbé de l’abbaye des Fossés, et de saint Maur, abbé de Glanfeuil dont les reliques arrivèrent à l’abbaye en 868. Cette abbaye des Fossés fondée par les Mérovingiens et les reliques de saint Maur sont à l’origine du nom de la ville actuelle de Saint-Maur-des-Fossés

L’époque médiévale voit passer des pèlerins prestigieux : Philippe Auguste, saint Louis, l’empereur Charles IV, Louis XI. Autour du XIII° siècle, le vocable de Notre- Dame des Miracles lui est donnée, tant elle fait de guérisons. Au XV° siècle, le Pape Sixte IV, qui s’intéresse à l’Immaculée Conception, accorde une importante indulgence aux pèlerins qui réciteront l’oraison à Notre-Dame des Miracles devant la vénérable image. Son successeur Innocent X au XVII° siècle accordera une indulgence plénière. Au cours de ce même siècle est fondée la Confrérie de Notre-Dame des Miracles, approuvée par Urbain VIII. Une confrérie de prêtres se constitue autour du Père de Condren et d’Adrien Bourdoise, on y rencontre Monsieur Olier, saint Vincent de Paul, parfois saint François de Sales. C’est avec l’aide de Notre-Dame des Miracles que se prépare le renouveau spirituel d’une France très éprouvée par les guerres de Religion. La vénérable Mère Mechtilde du Saint Sacrement viendra aussi. Anne d’Autriche viendra demander un fils, et comme le château de Saint-Maur a joué un rôle dans l’affaire on peut penser que le pèlerinage fut suivi d’effet. La statue fut cachée pendant la tourmente révolutionnaire. Le pèlerinage reprend de plus belle au XIX° siècle, Pie VII renouvelle les indulgences. L’abbé de Geslin, miraculé de Notre-Dame des Miracles, sera le fondateur du séminaire français de Rome. François Libermann trouve au pied de Notre-Dame des Miracles ce qu’il recherche et l’inspiration pour la fondation des Pères de Saint Esprit.

Les grâces répandues par le pèlerinage sont innombrables, les guérisons spectaculaires.

En 1907, Monsieur Roume, chargé de la restauration de l’image se voit aussi « miraculé » ; il fera une copie de la statue pour l’église de Masseret, dans le diocèse de Tulle, qui fait l’objet d’un pèlerinage.

Après 1968, la dévotion est restée quasi clandestine, beaucoup de cierges, quelques saintes femmes montant la garde le chapelet à la main, des pauvres isolés venant quémander une guérison, mais point de pèlerinage.

En 1988 , lors de l’année mariale, un couple de fidèles vint demander la restauration du pèlerinage à l’évêque de Créteil. La statue vint donc présider la cérémonie mariale organisée pour le diocèse à Rungis. L’église Saint-Nicolas qui conserve la statue depuis 1790, fut déclaré sanctuaire jubilaire en 2000 et accueillit le premier pèlerinage des familles le 9 décembre. A partir de 2002 le pèlerinage des familles s’est perpétué le samedi le plus proche du 8 décembre. En 2002, des guérisons surprenantes ont été constatées, comme si Notre-Dame voulait signifier qu’elle attendait ses enfants.

Cette année, le pèlerinage se déroulera à Saint-Maur-des-Fossés ce samedi 8 décembre. Il partira de l’église Notre-Dame du Rosaire à 14h30 pour rejoindre l’église Saint Nicolas où la messe de l’Immaculée Conception sera célébrée à 17h00. Venez en famille, la marche n'est pas très longue et est faisable par de jeunes enfants sans aucun problème. Prévoir tenue chaude et chapelet... Pour les scouts l'uniforme est de rigueur.


Edit de 20h30 : nous tenons à préciser que le texte historique de présentation du pélerinage n'est pas de nous mais d'un personne à l'origine de sa renaissance. Historien par passion,  il est capable de parler de Notre-Dame des Miracles pendant des heures sans lasser son auditoire, en prenant des angles surprenants pour les incultes que nous sommes  comme la mode et les différents type de drapés au moyen-âge afin de dater avec précision la statue...

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1 novembre 2007

Toussaint

Bonne Fête à toutes et à tous

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14 septembre 2007

Exaltation de la Sainte Croix et Motu Proprio

C'est aujourd'hui, 14 septembre alors que l'Eglise fête l'exaltation de la Sainte Croix que le motu proprio Summorum Pontificum publié par le Saint Père le 7 juillet 2007, entre en application.

Artisan majeur de la publication du Motu Proprio son Eminence le Cardinal Dario Castrillón Hoyos, actuel président de la commission Ecclesia Dei, celebrera la messe selon le rite extraordinaire à Rome dans la basilique du sanctuaire de Lorette en fin d'après-midi.

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Invention de la Croix (détails) - Agnolo Gaddi 1380

Quand, à Jérusalem, la reine sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, fut convaincue d'avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l'aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom "Résurrection" fut consacrée un 14 septembre. Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu'on appela "Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix." parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d'une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu'en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du 7ème siècle parce que les Perses infidèles s'étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L'empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l'Eglise et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.


25 août 2007

Saint Louis Roi de France

Bonne Fête à Oncle Loïc et Neveu Aloïs

Louis IX de France, Saint Louis, roi de France (+ 1270)

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Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.

A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.

Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquis auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.

Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.

Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Egypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs (1) et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences. On l’invoque aussi contre l’acidification de la bière.

(1) Comme quoi on en apprend tous les jours.

7 juillet 2007

Motu proprio Summorum Pontificum

Pour information et avant que les journalistes ne se déchaînent voici la Lettre d'accompagnement (lien du Saint Siège) ainsi que la traduction en français du motu propio Summorum Pontificum (traduction tirée du site de la Croix) :

Motu proprio du Souverain Pontife Benoît XVI

sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970

Les Souverains Pontifes ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour le bien de toute sa sainte Église ».

Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que « chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi » (1).

Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand, qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de l’Europe tant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi bien du Sacrifice de la Messe que de l’Office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît, firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l’Évangile, cette très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’œuvre de Dieu » (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon la coutume de Rome féconda non seulement la foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours de tous les siècles de l’ère chrétienne, a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.

Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche. Parmi eux se distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et « réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.

Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations récentes.

« C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale » (2). Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X (3), Benoît XV, Pie XII et le bienheureux Jean XXIII.

Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 les livres liturgiques réformés et partiellement rénovés de l’Église latine. Ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues vulgaires, ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie » (4).

Dans certaines régions toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le culte divin, la faculté d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande.

Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l’Esprit Saint et l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je décide ce qui suit :

Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par saint Pie V et réédité par le Bx Jean XXIII doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain.

Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulguée par le Bx Jean XXIII en 1962 et jamais abrogée, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit :

Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire.

Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique, de droit pontifical ou de droit diocésain, désirent, pour la célébration conventuelle ou « communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière, ou tout l’Institut ou Société, veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.

Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci- dessus à l’art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.

Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église.

§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fête, une seule Messe sous cette forme peut également être célébrée.

§ 3. Le curé peut aussi autoriser, aux fidèles ou aux prêtres qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.

§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit.

§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur de l’église d’accorder l’autorisation de ce qui est indiqué ci-dessus.

Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du Bx Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, en utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.

Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.

Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui lui fournira conseil et aide.

Art. 9, § 1. De même le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le recommande.

§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le recommande.

§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain promulgué par le bienheureux Jean XXIII en 1962.

Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.

Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 1988 (5), continue à exercer sa mission.

Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même voudra lui attribuer.

Art. 12. Cette même commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du Saint-Siège, en veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions.

Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio, j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième année de mon pontificat.

                                                                                                                     

Benoît XVI

(1) Présentation générale du Missel romain, 3e édition, 2002, n. 397. (2) Jean-Paul II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation catholique 86 (1989), pp. 518-519. (3) Ibidem. (4) Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. Jean-Paul II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus, n. 3. (5) Cf. Jean-Paul II, Motu proprio Ecclesia Dei adflicta (2 juillet 1988), n. 6 : AAS 80 (1988), p. 1498 : La Documentation catholique 85 (1988), pp. 788-789. (traduction non officielle)

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5 juillet 2007

Y en a marre

Dépêche AFP : Témoignage chrétien dénonce le motu proprio dans un éditorial en latin : L'hebdomadaire Témoignage chrétien (TC) a rédigé en latin l'éditorial de son numéro daté du 5 juillet pour dénoncer le futur motu proprio (décret) de Benoît XVI sur l'autorisation de pratiquer le rite ancien en latin de la messe....  Je vous fais grâce de la suite

Et voila ! Une certaine frange de catholiques français (oups pardon chrétiens parce que catholique ça fait trop tradi déjà...) non dénuée de gallicanisme primaire, nous font une crise d'urticaire sous pretexte que le Saint Père souhaite libéraliser le missel de 1962. Et alors ??? Ils n'ont pas lu le document ni le texte qui l'accompagnait et ça y est ça part en sucette. Ils crient avant d'avoir mal, si tant est qu'une messe en latin puisse faire mal.

Je le dit d'autant plus facilement que nous fréquentons une paroisse dont la messe est dite selon le missel de Paul VI. L'important c'est que la liturgie soit respectée, le prêtre qui célèbre n'en est pas propriétaire (et ne parlons pas des laïcs qui ont toujours de "bonnes idées" d'innovations) il n'en est que le dépositaire. Le concile n'a pas été lu mais interprété, c'est bien là que le bât blesse. Et ils vont bien faire pareil avec le texte qui va sortir.

Bon j'arrête là parce que pour le coup la crise d'urticaire c'est moi qui vais la faire lol.

En cas de commentaires je ne vous demande qu'une seule chose de la charité, et pas de noms d'oiseaux.

23 juin 2007

Ordinations Sacerdotales

Quelle chance nous avons eu aujourd'hui. L'un de nos amis faisait partie des 12 ordinands de ce jour à Notre-Dame de Paris et nous étions invités.

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(N.B. : l'aigle en argent sur l'autel est le contenant pour le Saint Chrême)

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plus de 10 évêques et 600 prêtres

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Prière d'ordination

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Remise de la chasuble

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L'Evêque impose le Saint Chrême
sur les mains des prêtres
et leur remet la patène et le calice.

Etant dans les premiers rangs, nous avons pu non seulement très bien voir (même si ce n'est pas cela le plus important) mais aussi recevoir la communion de ses mains. C'est le même Bon Dieu me direz vous, mais c'est quand même émouvant ...
Petits gars n°1 et 2 ont été pris en charges par des guides et des séminaristes. Ils ont donc tout suivi puisqu'ils étaient sur le parvis pour la première partie et devant les premiers rangs pour la deuxième. Nous avions bien expliqué aux enfants que la Messe durerait très longtemps.... Conclusion de Petit Gars n°1 après coup : "c'est passé vite quand même... demain on y va pas à la Messe hein ?". Ben si demain c'est dimanche et nous allons donc entendre la première Messe de Monsieur l'Abbé (ça fait bizarre quand même...)

Qu'ajouter à cela. Pas grand chose. Ce fut beau, priant et très très émouvant, surtout après la Messe quand nous avons été béni en famille par notre ami.

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Petit Gars n°4 n'a pas resisté à l'effusion de tant de grâce. Il a déclaré forfait par KO durant la réception, à même le sol sur une vague couverture :

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15 juin 2007

Bonne Fête du Sacré-Coeur

L'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté
et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau.”
(Jn 19,34)

SC
Coeur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous

La fête du Cœur de Jésus est célébrée chaque année le troisième vendredi après la Pentecôte. Au cours de cette fête, l’Église contemple le Cœur de son Sauveur et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu.

En 1674 Jésus demande à sainte Marguerite-Marie que le vendredi après la fête du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer son Cœur. En 1856, le pape Pie IX étend définitivement cette fête du Cœur de Jésus à toute l’Église qui n’a cessé, depuis, de la célébrer avec ferveur.

27 mai 2007

Pentecôte

En cette belle fête de Pentecôte je vous offre les bouquets que j'ai réalisé pour la paroisse en l'absence de la personne qui s'y colle d'habitude.

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Je vous l'accorde normalement le Cierge Pascal n'est plus présent au choeur, puisqu'il doit être enlevé à l'Ascension (du moins je crois), et j'aurais préféré ne pas avoir à le fleurir...

19 avril 2007

Bon anniversaire

2 ans déjà

11 avril 2007

Regina Caeli

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V Gáude et lætáre, Vírgo María, allelúia !
R Quia surréxit Dóminus vere, allelúia !

Oremus : Deus qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Iesu Christi, mundum laetificare dignatus es, concede, quaesumus, ut per eius Genetricem Virginem Mariam, perpetuae capiamus gaudia vitae. Per Christum Dominum nostrum.

Amen

11 avril 2007

Victimae Paschali

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8 avril 2007

Christ est ressuscité !

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Il est vraiment ressuscité !
Joyeuses fêtes de Pâques à tous

2 avril 2007

Jean-Paul II le Grand

2 avril 2007

Des coloriages sympas et plein d'autres choses

Sur le site de transmettre : http://www.transmettre.fr

2 avril 2007

Images pieuses

Les Soeurs de la Consolation ont enfin un site internet. Je ne resiste pas à mettre le lien dans "les boutiques en ligne", et à l'ajouter ici http://la.consolation.free.fr/. Les images sont magnifiques, et tout à fait abordables quant au prix. Attention le temps de téléchargement est un peu long même en ADSL.

De plus il est tout à fait possible de les personnaliser au recto. Le lien ci-après du fichier Word ad hoc : Modele_dos_image_pieuse

Si vous n'avez pas la police Palace Script MT, vous pouvez la remplacer par Kunstler Script

2 avril 2007

Chapelet-Bracelet à faire faire aux enfants.

C'est particulier, mais pour les jeunes enfants, c'est ludique et il n'y a, à mon humble avis, aucun risque de dérive hérétique quant à la teneur du texte (lol).
Il vous suffit de cliquer sur le nom de fichier ci-dessous afin de récupérer la fiche au format Word.

Bracelet_chapelet

1 avril 2007

Semaine Sainte

A toutes et à tous, nous vous souhaitons
une très bonne Semaine Sainte.

croix

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