C'est Moâ qui l'ai fait
Il y a quelques années de cela, lors du décès d'une cousine sans enfant de ma grand-mère, nous avons donné un coup de main à mes parents pour vider la maison, et le grenier. Et là dans ce grenier quelques merveilles nous attendaient. Certaines comme cette charmante petite armoire de poupées s'est désagrégée sur le champs. En revanche les objets qui nous intéressent aujourd'hui ont été sauvés de la ligne de conduite de ma Maman "ça ne sert à rien, il faut les mettre à la poubelle", après leur découverte par Maman Brode je vous laisse juger :
Il est vrai qu'ils avaient piètre allure déchirés par endroit, sous leur couche de poussière, à même le sol dans un coin reculé de ce grenier. Nous les avons donc sauvés sous l'oeil guoguenard de Maman.
Un petit passage chez une restauratrice textile, afin d'essayer de nettoyer la soie (comme la peinture n'est pas fixée elle a fait ce qu'elle pouvait), de réparer les accrocs et de retendre le tissu sur le cadre.
C'était il y a quelques années, depuis ils attendaient mon bon vouloir pour les mettre en valeur, je m'étais renseigné pour faire faire une vitrine... Je vous laisse imaginer le prix. Et j'ai enfin exercé mon bon vouloir, ils ont enfin l'écrin tant mérité. Pour cela, un cadre premier prix à petite frise de feuilles de chêne :
De la peinture et de la dorure :
Coloris Bleu Onde Cire Or Riche
Une planche de bois de la même dimension que le cadre, quelques tasseaux coupés à dimension : le tout patiné de la même façon que le cadre, une Dremel (très pratique pour les petits trous, le ponçage, le façonnage de petites pièces tel que les supports des manches ). Et surtout de l'huile de coude afin d'obtenir cette vitrine :
Et les détails :
Question subsidiaire, c'est bien joli tout ça mais c'était quoi à l'origine ? Nous on sait mais nous attendons vos réponses, au moins ça vous obligera à laisser des commentaires lol
Edit du 17 septembre : Un satisfecit décerné à Elisabeth et Claudine qui ont trouvé, ainsi qu'une mention spéciale à Annemma, qui nous avait permis de les dater avant les grandes vacances. Il s'agit d'écrans à main du dernier quart du XIX° s. qui servaient de pare-feux, afin que les femmes puissent se protéger de la chaleur lorsqu'elles devisaient gaiement autour de la cheminée !