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Papa et Maman brodent
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22 janvier 2009

Florilège

Nous avons tenu compte de la remarque de Cmouâ quant à nos derniers billets publiés. Aujourd'hui donc un peu de légereté et surtout d'humour... en musique avec quelques chansons du groupe "Chansons plus Bifluorée". Ils détournent avec un talent vocal assez impressionant nombre de classiques (le moteur à explosion est un vrai bonheur surtout lorsqu'ils décomposent le refrain en "morceaux", mais arrêtez vous aussi sur honte à la trompette, vive le vin... en bref écoutez tout !). Petit florilège donc à écouter sans modération aucune.


Découvrez Chanson Plus Bifluorée!

Alors vous aimez ou pas ?

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Commentaires
Y
exellentissime !<br /> faut que je le montre à ma grande fille Claire de ce genre de chansons !<br /> merci !
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M
Nous l'écoutions souvent en voiture et puis notre aîné d'alors trois ans nous a demandé pourquoi "Il remercie Jésus de m'offrir son corps tout nu..." Alors forcément il passe moins maintenant!
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P
Voici leur site, à la page des paroles :<br /> <br /> http://chansonplus.free.fr/paroles/paroles.php<br /> <br /> Et un youtube :<br /> <br /> http://fr.youtube.com/watch?v=QYWvyRCNqMI&feature=related<br /> <br /> (L'informatique, Quand un soldat, Moi je fais la vaiselle, Le moteur à explosion, etc)
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C
vous écrivez des livres??? je suis bluffée! pour les chanteurs, je connaissais par une copine. grosse fan de "quand Ségolène" et aussi les "forçats du gosier"... (nb chopine alias dadame!)
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P
Fan depuis leurs tous débuts ("Perfectionniste" avec Arthur H au piano à l'accueil pro au Printemps de Bourges), j'ai eu la chance de les voir plusieurs fois et de les connaître personnellement. Ma fille alors petite avait une préférence pour "Boubou", hélas décédé. Je leur rends un hommage dans mon dernier livre...<br /> <br /> OÙ VAS-TU CHAQUE NUIT ?<br /> <br /> Le concert est fini. Un succès, habituel pour ce groupe. Le public a goûté leur humour, la précision des évolutions, la variété subtile d’un répertoire original, cet hommage actif à une chanson française qui s’acoquine parfois aux belles étrangères. Des artistes comme eux, les organisateurs du spectacle aimeraient en programmer tous les jours. Surtout quand, le rideau tombé, les admirateurs et -trices partis, ils n’imitent pas certains, drapés dans l’isolement hautain d’apprentis-stars effrénés, et suivent au restaurant leurs hôtes m’ayant invité à refaire de compagnie, avec de plaisants produits tant liquides que solides, nos estomacs et un monde qui chanterait aussi bien. <br /> <br /> Comme nous sommes douze, apôtres de la bonne chanson, l’accueil du restaurant est chaleureux et la patronne papillonne autour des tables, frétillant du carnet et minaudant du crayon. L’apéritif exécute son ouverture, les fourchettes jouent leur partition à grands pizzicati, les verres de bordeaux, un clairet rare, soignent l’accompagnement. Vite, nos panses repues, le naturel revient au galop, une guitare sort et leurs voix s’échauffent pour une troisième mi-temps partie à se balader longuement mais sans fatigue parmi les classiques du patrimoine : Brassens est toujours vert et galant, Brel is alive and well alive, Aragon crée encore « Les Poètes », titre qui me redonne le frisson rien qu’à les réentendre me le chanter, rien qu’à l’écrire.<br /> <br /> Et arrive Trenet, leur maître de plaisir – il leur a donné l’envie de ce qui est plus qu’un métier.<br /> <br /> Là, le ténor du groupe, l’œil coquin, appelle la patronne pour lui offrir une chanson, à elle seule. Elle avance, les mains croisées sur son tablier blanc à festons. Très professionnel, le sourire de la dame. Très : ils m’ont rempli deux tables, je peux bien perdre cinq minutes – mais que fait donc le cuisinier de son alose à l’oseille, les gens du fond s’impatientent – enfin bon, allons-y.<br /> <br /> Commence alors, les yeux du ténor dans les yeux de la dame, une histoire d’amour et donc de jalousie : un homme qui, pendant que sa femme dort tout près, se fend le cœur à lui demander où ses rêves la mènent cha-que nuit, dans quels pays où il ne va pas, avec quel amant qu’il n’est pas, pour quel bonheur qu’il n’a pas.<br /> <br /> La voix s’arrête. Le sourire de la dame a disparu. Elle est plus blanche que son tablier. Elle est nue.
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